mardi 18 septembre 2007

Histoire à dormir debout...


Il y quelques temps de cela je faisais souvent un même rêve qui revenait inexorablement me faire humidifier les draps de mon lit par la force de son réalisme troublant.
Excédé de continuer à faire pipi au lit à un age que l'on qualifierai d'assez avancé sans pour autant atteindre la sénilité…du moins je l'espère, je parti voir le « Fqih » du quartier (c’est en quelque sorte un psy du pauvre à qui vous racontez vos malheurs et qui vous donne un p’tit gri-gri qui après l’avoir brûlé dans un brasero avec quelques morceaux de benjoin en récitant une ou deux incantations tout en dansant effrénément , vous vous sentez incroyablement bien. Tellement bien que vous ne vous rendez même pas compte que vous venez d’inhaler l’équivalent de 10 g d’afghan noir…mais bon passons outre même si vous n’avez pas soif…)
Je racontai donc au sage l’objet de mes tourments mouilleurs et comment un monstrueux efrit se présentait devant moi chaque nuit, dès que s’en venait le sommeil, pour m’ordonner de sa voix grave
- « pisse ou je te….. ! »
Et vas y que je t’arrosasses le pieu jusqu’au tréfonds de son rembourrage chaque nuit qui fut.
Le vieil homme m’écoute sans broncher puis me borborygma tremblant à l’oreille :
-cette fois tu lui réponds à ce gros con…les djinns c’est des grands bluffeurs…il joue sur ta peur
- « ah bon ?? » lui répondis-je…. « et c’est tout ? »
-« c’est tout ! »
J’allongeais mes trente balles (c’est moins qu’un cheeseburger pour ceux qui savent pas convertir) et m’en allait le coeur vaillant affronter mes démons de minuit trente. (le trente c’est à cause du décalage horaire)
Pile à l’heure l’horrible se pointe et me balance sa phrase fétiche
- « pisse ou je te…. ! »
- « que je te quoi gros con ! » que je lui fais le geste à l’appui comme dans un film italien…
Il me regarde décontenancé un moment, puis il se mit à rire et s’en va…pssshhhht…en fumée
Le matin en me réveillant je découvris stupéfait que j’avais chié dans mon froc !!!!



bouhali...fi ramdane