jeudi 26 avril 2007

Mon autre étranger



Nos différences se heurtent, se déchirent, s'exhaltent, s'etreignent, nous éloignent, s'aiment, s'aimantent, se craignent..se provoquent, se titillent, nous tyrannisent, nous font envie, nous altèrent pour mieux nous désaltérer, et puis passent un accord de paix transitoire, histoire de se reposer, souffler, mieux s'aimer.. résignés et impuissants face à notre mélange non miscible, imposé..

Je t'en veux, et te veux et j'en suis pleine et vidée..

Pourtant pourrait t-on lire, peindre, s'émouvoir ou jute voir.. sans les contrastes ?

mercredi 25 avril 2007

la presque chronique du mercredi

La première des choses à laquelle j’ai pensé ce matin en me réveillant fut Ségolène royale. Bien sûr je vous l’accorde, Ségolène n’est certainement pas une CHOSE mais une personne et il n’est nullement ici dans mon intention de porter un quelconque préjudice à l’intégrité de cette charmante chose qu’est cette personne (hi hi hi…enfoiré de moi !), mais après m’être expulsé un tiers de poumon dans le lavabo (va falloir que j’arrête une nouvelle fois de fumer sinon l’air, va falloir que je le prenne par intraveineuse dans un futur très proche…juste pour vous dire l’urgence de la chose…et comme on est dans le royal je vous dis « c’est pas du flan » et je sens que ça va pas être de la tarte aussi….mais je m’égare là) par une triple salve toussoïdale, je finis quand même par me demander pourquoi avais-je pensé à elle.

L’intempestif, filou de son état, qui réside dans l’hémisphère sud de ma boite crânienne me balança en sourdine, comme une petite musique de chambre, « je te vois mal penser à sarkosy quand t’as la trique mon cochon (bon là aussi va falloir que je fasse un gros effort pour bannir de mes écrits tous les mots à base d’aine…et en ultime recours envisager une lobotomisation de cet enfoiré de putain d’enculé d’intempestif !!!)

Parenthèse de la parenthèse précédente (là je me faisais plaisir une dernière fois avant l’intervention)

Le retour aux moutons…pour ceux qui le désirent……

Désolés chers lecteurs mais à ce stade il faut encore que j’en ouvre une nouvelle de parenthèse avant de rentrer dans la bergerie du récit :

Je me rappelle que dans mon age boutonneux, avec d’autres enboutonnés de copains, on aimait bien cette expression : les moutons sont des animaux à poils laineux en imaginant l’homophonie sous jacente que vous imaginez sans doute (petits voyous)…bon maintenant si vous avez un Qi de – 60 je ne peux rien pour vous hélas…mais bon

Du coup je ne sais plus trop de quoi je voulais vous parler. Je me rappelle vaguement d’un truc en relation avec l’iconographie proposée dans le rayon « chefs d’états » du "mondial mall" avec Ségolène qui porte la robe de Gandalf le blanc, sarko la côte de maille du roi des nains et bayrou les grand pieds d’un hobbit.

Et dans cette fantasmagorique projection je me sens tout troll (comme dirait un allemand à qui on vient d’arracher le foie à coups de baïonnette) à mélanger seigneurs des anneaux et saigneurs des agneaux (on en revient toujours à ce con de mouton à poil laineux...).

Sans doute que je devrait décaler ma chronique à jeudi…pour être mieux réveillé ?

Bon on en reparlera certainement…...dans une vraie chronique


à mercredi prochain

bouhali

mardi 24 avril 2007

Méfiez vous du grand blanc !



Une chronique écrite en 2005 mais retrouvant toute son actualité suite aux derniers événements conséquents à l’application du nouveau code de la route









Un dimanche casablancais, alors que je n’avais rien à faire, je me suis installé à la terrasse d’un café sur le boulevard Yacoub El Mansour, à quelques encablures du boulevard Ghandi en allant vers le Maarif.

Quatorze heures trente, un mois de juillet…

L’heure était aussi creuse que les nids de poules qui jonchaient l’asphalte de la chaussée. Une chaleur humide, à tomber les oiseaux comme on dit chez nous, recouvrait la ville d’une aura crasseuse. Je sirotais un jus de café lavaseux à 30% de pois chiches en tirant goulûment sur une " harlboro " pas " sakka " du tout, achetée au tabac-cireur du coin qui outre de laver les voitures occupait également la fonction de " chekkam " et de courtier en tout genre.

Aussi désœuvré donc qu’une vache regardant passer les trains et après m’être amusé à décompter les mendiants qui me trayaient au passage, j’entrepris la oisive tâche de mesurer le débit des taxis " blancs " qui s’essoufflaient à retracer la chaussée en fonction de la notion jurassique (Ghallab à leurs yeux représentait le quarante et unième stade de la descendance d’E.T) qu’ils semblaient avoir du code de la route.

Aussi oisive que puisse paraître cette occupation le résultat n’en fut pas moins époustouflant. En à peine dix minutes je comptabilisai 102 taxis grandement wilaliques, ce qui donne pour une heure de trafic pas moins de 612 passages soit une moyenne d’un taxi toutes les 6 secondes. Pour l’heure la plus creuse qui soit de l’année c’est pas mal du tout. Imaginez donc l’heure de pointe sur ce boulevard où cette cadence se voit multipliée par quatre sinon par cinq. Vous levez la main pour vous moucher le nez et au moins trois taxis freinent dans un vacarme assourdissant à votre hauteur libérant un flot d’injures chez les automobilistes qui évitent de justesse le carambolage. Les habitués du boulevard le savent et évitent donc d’agiter les mains aux abords de la chaussée.

Abordant la problématique embryonnaire en train de germer dans ma tête sous des auspices statisticiennes je triturai dans tous les sens les différentes combinaisons qui me venaient à l’esprit : trafic/état de route/accident, accident/sécurité/état mécanique, transport en commun/laxisme/accidents et j’en passe. Une multitude d’équations sans inconnues tout de même et pourtant des problèmes qu’on n’arrive toujours pas à résoudre. Pas étonnant me direz vous vous puisque le problème est toujours posé à l’envers, à l’image de cette phrase de notre ministre du transport lors d’une allocution : " l'inadaptation de la vitesse aux conditions de la route est à l’origine de 90 pc des accidents " (source l’économiste). Pensez vous ! Il ne lui serait jamais venu à l’esprit de dire " l’inadaptation des conditions de la route à la vitesse " non ! Cela induirait trop de choses. Les chiffres cependant sont là et biens réels. En 2002 il y a eu 52137 accidents engendrant 3261 décès et 81465 blessés, ce qui veut dire que toutes les 15 mn il se produit un accident dans notre beau pays et que toutes les 2h40mn il meurt quelqu’un sur nos routes.

Alors quand on me parle du " danger " terroriste cela me fait bien marrer. Combien sont morts les dix dernières années suite à un acte terroriste au Maroc ? 70 ? 90 ? 100 ? 200 ? Nous aurons beau exagérer le chiffre nous serions toujours loin des pas moins de 20 000 morts sur les routes marocaines. Si l’on se base sur les statistiques qui pour 100 000 habitant donnent 13 décès (2002) ceux qui habitent Casablanca devraient par conséquent être les plus prompts à s’inquiéter car cela voudrai dire un mort toutes les 33 mn, et pour ceux qui pratiquent l’axe yacoub el mansour à 80 pc de malchance, s’ils leur arrive de rendre prématurément l’âme, ce sera la faute d’un grand blanc, imberbe qui porte au front l’estampille de la wilaya du grand Casablanca et qui passe à tombeau ouvert toutes les six secondes le dimanche.

kb...taxiphobe

Et ben... "Min 9alb ila 9alb"

Mon tableau de bord affiche 107... Non pas 107km/h mais 107 messages, productifs les hlay9ias m3a rassatkoum... Sur les 107, 2 petits misérables postes de chez bsima :p

Mais là sincèrement, vous êtes mal barrés...

J'ai besoin que vous continuez à nourrir cette brise de liberté qu souffle sur cet espace, j'ai besoin que vous continuez à me tenir compagnie dans mon 22 mètre carré bourré de feuilles noircies par l'écriture d'autrui... Bourrage de crâne oblige...

C'était juste pour vous dire que vous me manquez... Et que c'est bien mieux quand ca bouillonne chez vous, chez nous... Ici quoi :)

Bien à vous!

mercredi 11 avril 2007

Et je me mets à MAUDIRE quand je ne sais plus quels MOTS DIRE...















Alpages de la pensée...
Monts célestes du dire...
Falaises vertigineuses du sens...
Je vous arpenterais sans relâche quitte à passer pour un incompris….


kb...maux pour mot

mardi 10 avril 2007

WAK WAK YA 3IBAD ALLLLAAAAAAAHHHH


Il aurait pu se faire exploser n'importe où, près de nous, près de quelqu'un qu'on aime, près de quelqu'un qu'on ne connait pas.

Quand est-ce que ça va s'arrêter??????