mercredi 26 décembre 2007

Sagesse

SAGESSE

J’ai traversé des chemins boueux,
J’ai traversé des chemins rocheux.
J’ai su éviter la saleté.
J’ai pu m’en sortir sans tomber,
Car j’ai des chaussures solides.
Ressaisies de ma mère,
Qui m’a appris à marcher.
Cédées à ma fille,
Qui arrivera elle aussi,
A traverser tous les chemins.
Sans avoir peur de la boue,
Sans avoir peur des rochers.


HALIMA ECHAOUI

lundi 26 novembre 2007

De la libéralisation des ondes

(hmm hmm je viens de retrouver ce billet daté de juillet et que j'avais laissé en brouillon)

25 Novembre 2004, on suivait avec émoi l'adoption, par le Parlement, du projet de loi sur la libéralisation des ondes. Finie la mainmise de l'Etat sur nos télés, nos radios, vive le FM sous toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, à nous les chaînes thématiques, le zapping made at home, sans parabole.
Personnellement, c'est sur la radio que je fondais mes espoirs les plus fous. Ecouter des émissions déjantées, décalées, drôles, appétissantes, avec de la zique, de la vraie, de la choisie, de la dénichée dans les best-of Inrocks les plus exclusifs, des "Live In" dépoussiérés, des inédits, avoir moi-même (pourquoi pas, hein?) un petit créneau pour délirer intelligemment.
Bref, on attendra longtemps avant de voir émerger Hit Radio, Atlantic (superbe programmation musicale), puis Aswat, Chada, Cap Radio, etc.
J'étais souvent branchée sur HitRadio en continu, même sur mon téléphone. Puis, avec le temps et le lancement effectif de la grille, est venu s'incruster dans mon "zding zding boom boom shtek shtek" (comprendre house-techno-hip-hop) le truc le plus insupportable en radio, j'ai nommé: le bla bla.
Un coup, c'est "momo, pourquoi tu me rappelles jamais?". Un autre, c'est: "je ne l'ai pas trompée mais je devais défendre mon honneur d'homme face à la bombasse qui me draguait, mon engin était devenu éééénorme fils". Une autre fois, c'est: "j'aime trois mecs à la fois, je sais pas quoi faire". Plus tard, les deux "appelés" se draguent par Momo interposé, mais encore moins suavement que chez Noureddine Karam, sur Chaîne Inter. La séance dédicace est une diarrhée verbale de: mimi, sousou, nounnous, toutou, fati, pedro, tiwtiwa, douda, Cami, Aminos, Souf, etc etc. A croire qu'on est tous nés avec des surnoms. Et vas y que je te pompe l'air de mes histoires débiles. Wa on a tous été ados, oui, mais je crois qu'on avait pas autant de protéines dans le lait UHT.
Puis dernièrement, c'étaitla sanction imposée par la HACA à Hit Radio pour "avoir manifestement manqué à son obligation de maîtrise d’antenne" sur l'émission"Libre Antenne". Dur dur de faire l'équilibre entre la liberté de ton et le débat "respectueux de l’audience et protecteur du jeune public". D'autres se sont plaints que sur la chaîne Inter, c'est peut-être des "adultes" qui se causent, mais qu'il se dit des choses "encore moins acceptables". Faudrait que je garde une oreille dessus pour "comparer". Mais bon, c'est une autre histoire...
Bien sûr, il y en a pour tous les goûts, les jeunes ont besoin de s'exprimer, il y a peu d'exutoires, etc etc etc. Mais malheureusement, j'en arrive à regretter l'enchaînement plat et régulier de "zding zding boom boom shtek shtek tstek tstek". Bientôt une nouvelle radio tchatche-free?

jeudi 22 novembre 2007

Courant d'air

La pluie devrait être l'occasion de laver nos âmes à grande eau. Mais j'ai beau frotter...
Je reviens au prochain rayon de soleil. Promis.

mercredi 21 novembre 2007

L'en vivre...

L'après nuit...
Le miaulement insipide d'un chat vomit le jour, arrachant au gluant du rêve les âmes qui se noient...
La conscience aux abois tâtonne un instant sur les murs pour reconstituer le lieu...
Le moi ne peut que suivre, imbriquant ses bris d'être, d'avoir été et de pourra être dans un jeu de l'Ego aux pièces usées d'avoir tant été désassemblées. Pourtant il faudra bien encore se lever...
Et l'on vaque aux choses vaines, à la vie, à l'amour, à la mort qui nous offre encore une journée de répit...jusqu'à l'après jour où il ne fait plus clair pour rendre ses contes et se rendre compte que l'on vit...que longue vie même...
Et déja, la sirène d'un bateau au lointain libère la nuit vomissant ses chats d'un feulement sordide qui vient enfermer les âmes dans un autre rêve gluant...
Vivre c'est aussi mourir un peu...

bouhali...phoenix de la halqa :))

casablabla feddar lakbira


C'est peut être ma rigidité de fonctionnement, ou peut être une déformation due à ma période estudiantine, où pressée par le chrono, un QCM sous le nez, dès que je patauge, m'égare dans une question, je passe à la suivante..
c'est tout moi, à chaque expérience de ma vie, je m'investis totalement, quand je bute au sans issu, ou que je me surprends à tourner en rond, je passe à l'étape suivante, brûlant mes souvenirs et condamnant les portes du retour, je pense que la vie ne nous apprend rien au sujet de ses choses et de ses gens, au bout de chaque expérience, le si peu de choses qu'on apprend, c'est au sujet de nous mêmes, et ce qu'on apprend on le garde en soi..même si on coupe les liens et qu'on fait le deuil des lieux..et une fois redécouverts, on a déjà changé, et une nouvelle quête commence..
Mais, des fois il se peut qu'après avoir répondu aux questions faciles, le chrono nous accorde un bonus de temps, et le loisir de revenir sur une ancienne question qu'on juge digne d'être réexaminée..
côté blogging, la mienne est lhalqa..j'ai toujours en souvenir l'enthousiasme des premiers temps, la convivialité du début..et beaucoup de nostalgie..j'ai supprimé mes blogs, mais pas encore prête à faire mon deuil de ces lieux..
peut être que c'est le genre de formule qui me sied..un blog qui me boufferait pas et qui illustre le parfait partage entre blogueurs qui s'apprécient.
j'ai alors pensé à lancer un appel de contribution, à Saba, Moony, Suivi (cc), et 7didane..
j'espère de tout coeur qu'ils répondraient à mon invitation, et que finalement Ssi El Bouhali accepte de les inscrire après un léchage assidu de sa kappa..:))

mardi 18 septembre 2007

Histoire à dormir debout...


Il y quelques temps de cela je faisais souvent un même rêve qui revenait inexorablement me faire humidifier les draps de mon lit par la force de son réalisme troublant.
Excédé de continuer à faire pipi au lit à un age que l'on qualifierai d'assez avancé sans pour autant atteindre la sénilité…du moins je l'espère, je parti voir le « Fqih » du quartier (c’est en quelque sorte un psy du pauvre à qui vous racontez vos malheurs et qui vous donne un p’tit gri-gri qui après l’avoir brûlé dans un brasero avec quelques morceaux de benjoin en récitant une ou deux incantations tout en dansant effrénément , vous vous sentez incroyablement bien. Tellement bien que vous ne vous rendez même pas compte que vous venez d’inhaler l’équivalent de 10 g d’afghan noir…mais bon passons outre même si vous n’avez pas soif…)
Je racontai donc au sage l’objet de mes tourments mouilleurs et comment un monstrueux efrit se présentait devant moi chaque nuit, dès que s’en venait le sommeil, pour m’ordonner de sa voix grave
- « pisse ou je te….. ! »
Et vas y que je t’arrosasses le pieu jusqu’au tréfonds de son rembourrage chaque nuit qui fut.
Le vieil homme m’écoute sans broncher puis me borborygma tremblant à l’oreille :
-cette fois tu lui réponds à ce gros con…les djinns c’est des grands bluffeurs…il joue sur ta peur
- « ah bon ?? » lui répondis-je…. « et c’est tout ? »
-« c’est tout ! »
J’allongeais mes trente balles (c’est moins qu’un cheeseburger pour ceux qui savent pas convertir) et m’en allait le coeur vaillant affronter mes démons de minuit trente. (le trente c’est à cause du décalage horaire)
Pile à l’heure l’horrible se pointe et me balance sa phrase fétiche
- « pisse ou je te…. ! »
- « que je te quoi gros con ! » que je lui fais le geste à l’appui comme dans un film italien…
Il me regarde décontenancé un moment, puis il se mit à rire et s’en va…pssshhhht…en fumée
Le matin en me réveillant je découvris stupéfait que j’avais chié dans mon froc !!!!



bouhali...fi ramdane

mercredi 1 août 2007

Gratitude

A combien de bonnes choses a-t-on droit avant qu'il nous arrive une bonne vieille crasse?
Je me le demande tous les jours.
Combien de coups durs doivent nous assomer avant que l'ouragan ne cesse? Combien d'épreuves devons-nous subir? Dans combien de merdes devons-nous tremper, la tête la première?
Ca n'arrive pas qu'aux autres, les bonnes comme les mauvaises choses. Hamdoullah je n'ai pas à me plaindre, personnellement, et ce n'est pas seulement par anticipation que je râle un bon coup aujourd'hui :)
Je pense très fort à mon ami ML, qui a eu un gros, très gros bobo de santé et qui m'a fait une grosse très grosse frayeur. Le râleur-en-chef a dit, lui aussi: "ça n'arrive pas qu'aux autres". On voudrait que ça arrive ni à nous ni aux autres. Et c'est tellement égoïste, mais il faut savourer les moments de répit. Bon été à tous.

mercredi 11 juillet 2007

dimanche 1 juillet 2007

Hram 3likoum..

Waaaaaa Loula, Najlae, Kb, Crucivore, B2, Bssissima, galandeur..clique d'assassins, hchouma 3likoum khellitou had lblog kaytwouffa m3a feu Benzekri...

jeudi 17 mai 2007

pause-café



je ramène mon café croissant et un petit bonjour à la hassania :
yak labbass, yak ma walou bass, yak salmine..:))

mardi 8 mai 2007

L'avant-garde


mais quand on baisé avec sa chienneon doit pas s'étonner de se faire chier

ni même d'enfanter d'un chiot ;-)

Table ronde dans l'espoir d'être rase..

Chères hlayqiates, chers hlayqias ;

je me permets de rédiger ce post, au risque de déplaire au patrone..

Beaucoup n'ont rien compris du post en dessous, normal c'est du kbangais, malin et bien tourné mais au 12ème degré..bon, l'essentiel :

Loula, Kb, et moi même, on a subit des attaques de la part d'une commeuse, le komandupkoikomançasefé ??..euh..perso..je ne sais pas, je ne pourrais vous l'expliquer, et j'ai pas envie de savoir, vous voyez ? c'est genre, le type ki vous marche volontairement sur les pieds, pace que ça l'éclate, de vous éclatez votre gros orteil, pace qu'il lui revient pas, mais on va pas patauger dans les eaux bous..euh..boueuses, laissons les plutot décanter...je vous propose donc, dans l'avenir, si avenir il y a pour cette halqa, d'adopter quelques mesures :

- tout le monde saisit très bien, que sur un blog, il n'a y rien de personnel..et vive la liberté d'expression, mais pas de l'insulte, ni de blessures gratuites, beaucoup ici, ont des scrupules à répondre à l'agressivité, à la vulgarité, parce que ça ne fait pas partie de leur vocabulaire..donc, on s'exprime au nième degré, voir en anglais, on sifflote comme si on avait rien entendu, résultat, on se fait attaquer de plus belle, je propose donc, de jamais répondre à un com d'un non hlayqis agressif ou insultant et de le supprimer tout bonnement, quand s'exprimer ne s'appelle pas s'exprimer, mais aboyer en se bouchant les deux oreilles..je pense que les hlaqyas, sont immunisés de ce genre de tares, donc, entre hlayqias la question ne se pose même pas.
- par mesure de précautions, et dans un premier temps, pace que certains sont sur les nerfs, banissons les com anonymes..il y aurait moins de com ? et alors ? on pourrait se suffire, de nous mêmes, en tant que posteurs et commentateurs..jusqu'à ce que les esprits se calment..
- et puis et surtt, zapper cet incident, une fois pour toutes..on oublie, on en parle plus..plizzzzzzzzz Loula, Kb..Moussamaha quand même..même si on nous la demande pas..postons, commentons, et passons à autre chose..la vie est belle..!:)

voilà, ce sont juste des propositions..à vous décider..

........................................

Voilà, voilouuu, j'ai remis mes posts en publication, za vous !!..:))

lundi 7 mai 2007

tuons Le mal par la racine

Hélas toutes les bonnes choses ont une fin…surtout quand les mauvaises commencent.
L’esprit de ce blog, dont Imane à eu l’originale idée (gloire à Imane grande prêtresse de la halqa) était de contribuer au rapprochement des internautes de la blogoma (à défaut de peuples) par le dialogue constructif.

Malheureusement toute tentative de construction, porte en elle-même le germe de sa propre destruction et ce quel que soit le domaine. Dans le cas des blogs, vouloir accorder une liberté totale d’intervention à tout un chacun véhicule cette forte probabilité de voir un blog capoter par l’activisme incongru de totalitaristes de tout poils croyant mordicus à la véracité de leurs fantasmes.

Je n’aime trop user (au premier degré) de termes dépréciatifs envers mes congénères, et j’avoue donc que ce n’est pas avec gaieté de cœur que je le fais. Mais là, il faut dire que le bouchon a été poussé un peu trop loin. Tant que les attaques et les insultes se limitaient à ma personne…à la limite je trouvais cela amusant, mais que cela déborde sur mes amis et les autres bloggeurs ne pouvait me laisser de marbre, un minimum d’éthique s’imposant pour le maintien d’une crédibilité.

Que des cuistres donc se gargarisent d'un langage sans objets, aidés par des ordinateurs, si cela les amuse, pourquoi pas, la liberté d'expression est à tous. Le danger est qu'ils théorisent " l'insignifiant " et la " conscience impersonnelle " - concepts dérisoires - comme critère identitaire du langage contemporain, " avant-gardiste " et " postmoderniste " du " Nouveau ", hors de quoi tout est éliminé comme " non résistant au discours bourgeois de l’élite " (puisque c’est ainsi qu’ils s’identifient) ".

Passons sur les jongleries " insignifiantes " de leurs " inventions formelles " séparées de tout enjeu de fond. Ces fausses notoriétés, qui s'encensent comme des gloires, accouplent la métaphysique capitaliste du " progrès " (l'invention technique) à la métaphysique stalinienne de la table rase. Une purification identitaire du langage contemporain, purification qu'ils pratiquent sans scrupules dans leur théâtre communicationnel.

Ne leur mettez pas non plus sur la table toutes les preuves que ce théâtre est fondé sur le mensonge, puisqu’ils se mentent à eux-mêmes en s’inventant des raisons, ils les écarteront aussi vite et c'est vous, l'empêcheur de tourner en rond, qu'ils accuseront. En faussant eux-mêmes les cartes. En faisant semblant de ne pas savoir et de ne pas comprendre.

Là où ils (elles) se trompent sans doute c’est en inversant la raison de ce qui anime les uns et les autres car, si le net pour nous n’est qu’un moyen « optionnel » utilisé pour « partager », pour eux il devient une nécessité « obligatoire » d’assouvir la mégalomanie de leur dérisoire petitesse.

Adieu donc aux cuistres et au revoir amis bloggeurs.

kb...pour l'halqa

vendredi 4 mai 2007

Us and the idea behind this blog

Imane had a great idea and instead of pursuing it and say it with flowers du genre cause tjrs tu m'intéresses, go love yourself, we became so politically correct that it sucks!
So tonight, I am back for the ultimate (meaning last for those distored minds who transfer tehir weird phantasmes on words)post.
Sex? We all love sex and those who blush must do it alone. And most of us have partners, so love yourself:-) hard, slow and in between and harder and slower, let us learn to tak sweater and sweater so can talk as we can fuck(ouhhh bad word)and some are victims of their libido, poor souls.. make yourself come with dignity, you can do it, trust me, away from here.
Homosexuality? Here to stay babe, cause it is not a trend. And I will not ever tolerate any hatred attacks, and no I am not lesbian. But enough self inflicted hatred:-) for those who pull up their guns so easily. Love each other and stop transferring your fears...
Morocco? Oh, the open wound:) but hey we suffer from the victim syndrome, no wonder we shout so loud, minors (except for a few) chill out and think, think, listen to yourself and if your inner voice is violent, time to be alone and wash your laundry alone, always welcome when you'd be a grown up.
God? Show him now, make him make a miracle, go show us please.
Do not talk me about spirituality when your message is full of hatred and your soul does not have an ounce of it not even a mg. But then who would spread so much hatred except somebody in need of love?
Politics, let me laugh!
Critics 2020 on negative wave lenght, love yourself again and again and again...
Thanks to Imane for the beautiful ride, but sorry time to leave..because life is greater than this........
So Mwah for the Mwah of it and to those who don't love me and said it loud and clear, guess what cause tjrs:-) to you, well too bad, but such is life we will come back under another form without the leaches:-) Love Ya!
PS. KB, for the sake of free expression, please do get rid of the ads, they are more than annoying no matter how noble is the reason behind them

mercredi 2 mai 2007

cherche champion désespéremment....

Chers internautes, ersatz d’humains, leishmaniosés du bulbe et autres gobeurs d’illusions de la toile. Chose promise, chose due. Nous sommes donc mercredi, un mercredi chronique et une journée particulière puisque elle a la distinction d’être le lendemain d’un mardi. Je sais ! Les malentendants et très malentendus que vous représentez dignement et qui comprennent très vite si on leur explique longtemps ne voient pas, comme ça… du premier coup, la particularité de cette journée qui pourtant à la singularité d’être aussi le lendemain d’un 1er mai.

Un 1er mai où il fut fêté, à corps et à cris et à grands cris arrachés par les cors aux pieds, un travail qu’il devient de plus en plus difficile d’appréhender au sens noble du terme tant l’involution dans laquelle semble s’être engagé le monde nouveau fait office d’ornière.
Un premier Mai où l’image désuète et grabataire des dirigeants syndicaux fît cruellement ressentir l’absence de véritables figures de proue malgré tout leurs discours assaisonnés à saturation de formules aussi récurrentes que creuses, où le « vivre ensemble », mensonger, se taille une place de choix.

Or, il se trouve que ce « vivre ensemble » ne semble pas trop arranger le libéralisme monstrueux en train de germer sur les cendres d’une humanité qui se consume à coups de guerre, de massacres et de génocides fratricides.

Le monde manque atrocement de champions. Non… pas de ces marionnettes à la solde des mains invisibles qui manipulent l’échiquier mondial à coup de mensonges et de montages télévisés, mais de vrais champions au cœur valeureux, à la droiture chevaleresque, le regard brillant, la valeur universellement sûre…

Malheureusement, il se trouve que ce genre d’icônes ne sont pas celles qui battent le haut du pavé en ce moment et que l’éventail présenté n’est certainement pas des plus reluisants et pas seulement dan notre pays (nous on a l’habitude) mais au niveau mondial.

Puisque il est beaucoup question de France en ce moment, regardons un peu les champions présentés. Personnellement je n’en trouve aucun de reluisant, aucun de digne de ces valeurs universelles si noblement véhiculés par ceux et celles ayant initié cette déclaration du droit à vivre sa conditions humaine à l’aune du respect et de la dignité.

Sommes nous désormais condamnés à puiser dans le sac du moindre mal en matière de choix ? Un sarkosy, un bush, un zarkaoui, un holmer…etc, seraient donc ce que nous offre de mieux cette humanité qui semble avoir perdu le nord ??

On devrait sans doute s’arrêter un moment…tous les peuples et dire STOP (j’aime le pléonasme quand il s’agit de droit :)). On ne veut rien de tout ça…proposez nous autre chose mais à qui le dire…dites moi à qui ????

votez pour moi aux prochaines élections et vous aurez la réponse ! :))))))))))

kb

jeudi 26 avril 2007

Mon autre étranger



Nos différences se heurtent, se déchirent, s'exhaltent, s'etreignent, nous éloignent, s'aiment, s'aimantent, se craignent..se provoquent, se titillent, nous tyrannisent, nous font envie, nous altèrent pour mieux nous désaltérer, et puis passent un accord de paix transitoire, histoire de se reposer, souffler, mieux s'aimer.. résignés et impuissants face à notre mélange non miscible, imposé..

Je t'en veux, et te veux et j'en suis pleine et vidée..

Pourtant pourrait t-on lire, peindre, s'émouvoir ou jute voir.. sans les contrastes ?

mercredi 25 avril 2007

la presque chronique du mercredi

La première des choses à laquelle j’ai pensé ce matin en me réveillant fut Ségolène royale. Bien sûr je vous l’accorde, Ségolène n’est certainement pas une CHOSE mais une personne et il n’est nullement ici dans mon intention de porter un quelconque préjudice à l’intégrité de cette charmante chose qu’est cette personne (hi hi hi…enfoiré de moi !), mais après m’être expulsé un tiers de poumon dans le lavabo (va falloir que j’arrête une nouvelle fois de fumer sinon l’air, va falloir que je le prenne par intraveineuse dans un futur très proche…juste pour vous dire l’urgence de la chose…et comme on est dans le royal je vous dis « c’est pas du flan » et je sens que ça va pas être de la tarte aussi….mais je m’égare là) par une triple salve toussoïdale, je finis quand même par me demander pourquoi avais-je pensé à elle.

L’intempestif, filou de son état, qui réside dans l’hémisphère sud de ma boite crânienne me balança en sourdine, comme une petite musique de chambre, « je te vois mal penser à sarkosy quand t’as la trique mon cochon (bon là aussi va falloir que je fasse un gros effort pour bannir de mes écrits tous les mots à base d’aine…et en ultime recours envisager une lobotomisation de cet enfoiré de putain d’enculé d’intempestif !!!)

Parenthèse de la parenthèse précédente (là je me faisais plaisir une dernière fois avant l’intervention)

Le retour aux moutons…pour ceux qui le désirent……

Désolés chers lecteurs mais à ce stade il faut encore que j’en ouvre une nouvelle de parenthèse avant de rentrer dans la bergerie du récit :

Je me rappelle que dans mon age boutonneux, avec d’autres enboutonnés de copains, on aimait bien cette expression : les moutons sont des animaux à poils laineux en imaginant l’homophonie sous jacente que vous imaginez sans doute (petits voyous)…bon maintenant si vous avez un Qi de – 60 je ne peux rien pour vous hélas…mais bon

Du coup je ne sais plus trop de quoi je voulais vous parler. Je me rappelle vaguement d’un truc en relation avec l’iconographie proposée dans le rayon « chefs d’états » du "mondial mall" avec Ségolène qui porte la robe de Gandalf le blanc, sarko la côte de maille du roi des nains et bayrou les grand pieds d’un hobbit.

Et dans cette fantasmagorique projection je me sens tout troll (comme dirait un allemand à qui on vient d’arracher le foie à coups de baïonnette) à mélanger seigneurs des anneaux et saigneurs des agneaux (on en revient toujours à ce con de mouton à poil laineux...).

Sans doute que je devrait décaler ma chronique à jeudi…pour être mieux réveillé ?

Bon on en reparlera certainement…...dans une vraie chronique


à mercredi prochain

bouhali

mardi 24 avril 2007

Méfiez vous du grand blanc !



Une chronique écrite en 2005 mais retrouvant toute son actualité suite aux derniers événements conséquents à l’application du nouveau code de la route









Un dimanche casablancais, alors que je n’avais rien à faire, je me suis installé à la terrasse d’un café sur le boulevard Yacoub El Mansour, à quelques encablures du boulevard Ghandi en allant vers le Maarif.

Quatorze heures trente, un mois de juillet…

L’heure était aussi creuse que les nids de poules qui jonchaient l’asphalte de la chaussée. Une chaleur humide, à tomber les oiseaux comme on dit chez nous, recouvrait la ville d’une aura crasseuse. Je sirotais un jus de café lavaseux à 30% de pois chiches en tirant goulûment sur une " harlboro " pas " sakka " du tout, achetée au tabac-cireur du coin qui outre de laver les voitures occupait également la fonction de " chekkam " et de courtier en tout genre.

Aussi désœuvré donc qu’une vache regardant passer les trains et après m’être amusé à décompter les mendiants qui me trayaient au passage, j’entrepris la oisive tâche de mesurer le débit des taxis " blancs " qui s’essoufflaient à retracer la chaussée en fonction de la notion jurassique (Ghallab à leurs yeux représentait le quarante et unième stade de la descendance d’E.T) qu’ils semblaient avoir du code de la route.

Aussi oisive que puisse paraître cette occupation le résultat n’en fut pas moins époustouflant. En à peine dix minutes je comptabilisai 102 taxis grandement wilaliques, ce qui donne pour une heure de trafic pas moins de 612 passages soit une moyenne d’un taxi toutes les 6 secondes. Pour l’heure la plus creuse qui soit de l’année c’est pas mal du tout. Imaginez donc l’heure de pointe sur ce boulevard où cette cadence se voit multipliée par quatre sinon par cinq. Vous levez la main pour vous moucher le nez et au moins trois taxis freinent dans un vacarme assourdissant à votre hauteur libérant un flot d’injures chez les automobilistes qui évitent de justesse le carambolage. Les habitués du boulevard le savent et évitent donc d’agiter les mains aux abords de la chaussée.

Abordant la problématique embryonnaire en train de germer dans ma tête sous des auspices statisticiennes je triturai dans tous les sens les différentes combinaisons qui me venaient à l’esprit : trafic/état de route/accident, accident/sécurité/état mécanique, transport en commun/laxisme/accidents et j’en passe. Une multitude d’équations sans inconnues tout de même et pourtant des problèmes qu’on n’arrive toujours pas à résoudre. Pas étonnant me direz vous vous puisque le problème est toujours posé à l’envers, à l’image de cette phrase de notre ministre du transport lors d’une allocution : " l'inadaptation de la vitesse aux conditions de la route est à l’origine de 90 pc des accidents " (source l’économiste). Pensez vous ! Il ne lui serait jamais venu à l’esprit de dire " l’inadaptation des conditions de la route à la vitesse " non ! Cela induirait trop de choses. Les chiffres cependant sont là et biens réels. En 2002 il y a eu 52137 accidents engendrant 3261 décès et 81465 blessés, ce qui veut dire que toutes les 15 mn il se produit un accident dans notre beau pays et que toutes les 2h40mn il meurt quelqu’un sur nos routes.

Alors quand on me parle du " danger " terroriste cela me fait bien marrer. Combien sont morts les dix dernières années suite à un acte terroriste au Maroc ? 70 ? 90 ? 100 ? 200 ? Nous aurons beau exagérer le chiffre nous serions toujours loin des pas moins de 20 000 morts sur les routes marocaines. Si l’on se base sur les statistiques qui pour 100 000 habitant donnent 13 décès (2002) ceux qui habitent Casablanca devraient par conséquent être les plus prompts à s’inquiéter car cela voudrai dire un mort toutes les 33 mn, et pour ceux qui pratiquent l’axe yacoub el mansour à 80 pc de malchance, s’ils leur arrive de rendre prématurément l’âme, ce sera la faute d’un grand blanc, imberbe qui porte au front l’estampille de la wilaya du grand Casablanca et qui passe à tombeau ouvert toutes les six secondes le dimanche.

kb...taxiphobe

Et ben... "Min 9alb ila 9alb"

Mon tableau de bord affiche 107... Non pas 107km/h mais 107 messages, productifs les hlay9ias m3a rassatkoum... Sur les 107, 2 petits misérables postes de chez bsima :p

Mais là sincèrement, vous êtes mal barrés...

J'ai besoin que vous continuez à nourrir cette brise de liberté qu souffle sur cet espace, j'ai besoin que vous continuez à me tenir compagnie dans mon 22 mètre carré bourré de feuilles noircies par l'écriture d'autrui... Bourrage de crâne oblige...

C'était juste pour vous dire que vous me manquez... Et que c'est bien mieux quand ca bouillonne chez vous, chez nous... Ici quoi :)

Bien à vous!

mercredi 11 avril 2007

Et je me mets à MAUDIRE quand je ne sais plus quels MOTS DIRE...















Alpages de la pensée...
Monts célestes du dire...
Falaises vertigineuses du sens...
Je vous arpenterais sans relâche quitte à passer pour un incompris….


kb...maux pour mot

mardi 10 avril 2007

WAK WAK YA 3IBAD ALLLLAAAAAAAHHHH


Il aurait pu se faire exploser n'importe où, près de nous, près de quelqu'un qu'on aime, près de quelqu'un qu'on ne connait pas.

Quand est-ce que ça va s'arrêter??????

samedi 31 mars 2007

في انتظار كودو


اخواني الفلاحة

ديال مملكة البلوجوما

اخواتي صاحبات الاصوات الدافءة

فين غبرتوا؟

علاش ساكتين؟


حنيت ليكوم

lundi 26 mars 2007

4. Le calme avant la tempête

Lorsque je sortis de l'eau, trois quarts d'heure plus tard, Ayoube et msieu Kamal avaient déjà largement entamé leur capital amitié récemment acquis, aidés par des plantes médicinales de Ketama, m'apprit Ayoube plus tard. Aucun d'entre eux ne semblait tenté d'aller piquer une petite tête. Le soleil avait pourtant chauffé le rocher le plus récalcitrant. A printemps chaud, été tiède. La belle Y. qui s'affichait désormais avec le dénommé Saad Slater somnolait sur un relax, les tétons pratiquement à l'air. La bande des Casablanca se rafraîchissait avec quelques glaçons passés et repassés le long du cou, de la nuque et du torse. La mer est trop lointaine.
Badr osait un orteil ou deux dans l'eau. J'avais du sable dans les oreilles. La vie était belle.
De temps à autre, msieu Kamal secouait sa tignasse, réarrangeait ses lunettes percées, souriait à Ayoube qui débitait, dans un flot discontinu, les récits les plus déformés de son existence. Connaissant les mille versions de la vie de mon alter-ego, je m'occupai à dessiner des caractères inconnus sur le sable, puis à essayer d'enlever le sable coincé entre mon ongle et mon doigt. Mission impossible.
Ayoube, en proie à un besoin pipi d'urgence, se décida qu'il était temps de chopper quelques taxis dans l'eau. Il n'a aucun mal à convaincre Pedro Senior, qui oublie ses lunettes alors qu'il tire son tee-shirt vers le haut. Son dos était couvert de grains de beauté, son maillot kaki assez rigolo, ses jambes sans poils aussi blanches que le flash d'un appareil photo jetable. Foutus geeks!
Je les regardai traîner Pedro dans l'eau malgré lui. Pauvre gars. Je les rejoignis pour les taxis. Finalement, msieu Kamal s'en sortait plutôt bien. Ayoube remontait son short, même si on avait déjà vu tout ce qu'il y avait à voir. Pedro semblait heureux. Bon, allez, c'était déjà ça, la bonne action du jour.

A suivre...Après la douche

samedi 24 mars 2007

3. Roukn ta3arouf

Pedro senior insista pour qu’on l’appelle par son prénom, Kamal. « Après tout, on n’a que 21 ans de différence », souligna-t-il.
Je transmettais à Ayoub mes ondes les plus néfastes par coups de coudes et regards interposés. A la pompe à essence de la sortie de la ville, Pedro senior partit acheter des clopes, je foutus une claque à la nuque de Badr. « Mais ça va pas la tête de te ramener avec ton pater??? »
Ca n’avait aucune importance que le bonhomme ait voulu passer du temps avec son fils, hors
« circuits traditionnels ». Il voulait se rapprocher de lui, voir à quoi ressemblaient ses potes. Le seul truc, c'est que je suis pas sûre que les potes en question mouraient d'impatience de découvrir le papa.
Je décidai de prendre la côtière, même si Pedro senior -qu'Ayoube continuait à appeler "msieu Kamal"- disait préférer prendre l'autoroute à cause des gendarmes. Deux gendarmes en particulier sévissaient au croisement de la côtière et de l'avenue qui mène vers le village au niveau Témara. Les deux inamovibles étaient surnommés "barrage bijouje". J'insistai. Je roulerais doucement. Je regardais dans le rétroviseur discètement. Pedro avait les yeux collés à sa PS2. Son géniteur regardait par la fenêtre, ne disait rien. Ayoube marmonnait du Hoba Hoba en écoulant son stock nouveau de Fortuna.
Une fois arrivés, Ayoube sauta dehors le premier. Je jetai mes tongues puis claquai la porte de la voiture. Le groupe Casablanca -la bière, pas la ville- était déjà en position habituelle, au sommet de la falaise. On aurait dit des papys migrateurs en caravane. Je m'aventurai pour une séance de bises alcooliques. Pedro Senior resta en retrait. Il descendit avec ses chaussures dans le sable. Ayoube se retenait d'éclater de rire. Msieu Kamal s'assit en face de la mer, contempla la houle un instant, puis sortit un paquet de papier zig-zag. A la vue du papier orange, Ayoube arrêta de sourire. C'est comme si tout le respect du monde lui avait soudain infiltré les paupières. Kamal était devenu le maître de Lord of the Rings, le Druide Panoramix, le prof légendaire dans Karaté Kid. Kamal était soudain devenu..un pote. L'un d'entre nous.

mercredi 21 mars 2007

mardi 20 mars 2007

2. Pourquoi Pedro ne mérite pas la grâce royale

Pedro respire la tristesse. Sans raison. Comme ça. Il est né triste, il se traîne dans les rues, il chipote dans son assiette, il écoute de la musique avec l’air le plus malheureux du monde, comme s’il écoutait la préface du supplice de la tombe. Sa seule consolation dans le monde, c’est la PS2. « Ghadi net7enkoum ». La grimace de circonstance, c’est son sourire.
Parfois, il a des absences. Ses petits yeux noirs ne sont que des pépins d’olive derrière ses verres à lunettes. Il hoche la tête, ne dit rien, flotte dans son pantalon hip-hop.
A 5 ans, ses parents divorçaient. Ils s’étaient mariés trop jeunes, avaient succombé à trop de choses. Le feu s’est éteint après peu. Le reste n’a pas suivi. Il est resté avec sa mère dans l’appartement de la rue Patrice Lumumba. Son père est retourné vivre avec ses propres parents. Et pour ça, Badr traînait un fardeau sur ses épaules. Et pour ça, je ne voulais pas d’un boulet emmenant notre humeur vers les profondeurs abyssales de Psychologies magazine.
Ayoube prit mon téléphone pour bipper Pedro, vu que son crédit, même doublé, avait été équitablement partagé entre ses trois conquêtes du moment, les unités extras étant accordées à la détentrice momentanée du titre de la meilleure pipe. Sacré Ayoube.
Pedro prit son temps. Il portait un sac à dos kaki, le même qu’au lycée. Derrière lui, un bonhomme avec plein de cheveux, des grains de beauté énormes sur le visage, des lunettes percées, un pantalon trop long, le suivait jusqu’à la voiture. « Awah !, cria Ayoube, son pater vient avec nous ! »
HEIN ???

A suivre..

lundi 19 mars 2007

Cybernovela de la primavera

C'était un matin chaud de printemps. Les pétales suaient. J'en mangeai quelques unes en marchant sur les dalles du jardin. Trop fraîches pour la plante nue de mes pieds. "Il est temps".
J'enfourchai un short en jean délicieusement trop serré pour moi puis plongeai dans un pantalon cargo, celui des reportages trop éloignés, trop pauvres, trop conservateurs.
J'arrivai chez Ayoube, une heure avant le rendez-vous. Le rendez-vous avait été unilatéralement décidé et pris par moi. Ayoube dormait encore. Ses deux tantes étiraient les canapés du salon. Elles me laissèrent entrer. Sa grand-mère, presque aveugle et totalement sourde, me prit encore pour l'une de ses filles. Je traçai vers la chambre d'Ayoube. Je lui dirai, la prochaine fois, que même l'alter-ego que je suis ne supportera plus ces ridicules caleçons déformés par des rêves aussi humides qu' improbables.
"Debout, tête de gland".
Une anthologie d'injures censurées plus tard, on monte dans la voiture. Je conduis. Ayoube est mal réveillé. Je lui laisse le soin de choisir la musique. Il zappe des morceaux. Sa théorie est simple: il ne faut jamais acheter d'albums car seulement deux ou trois morceaux sont bons, généralement le 1,2, 8. Le reste n'est que remplissage. Je ris aux éclats. Je ris moins lorsqu'il m'apprend qu'on doit passer chercher Pedro. Pedro? Tout le monde a un Pedro dans son entourage. Un Badr qui se croit élevé à La Havane, qui fait son original juste parce qu'il peut déformer son nom. Je fais demi-tour. Une virée avec Pedro, c'est la moitié de la bonne humeur qui part en vrille. La quille!

To be continued

Un Bonjour matinal...

Lundi matin... Réveil "précoce"...
Début de semaine... "Peps d'énérgie"
Allez mes chers hlayqias, à quand un nouveau post...

Bonne semaine à tous...

Faites un tour à http://essor.canalblog.com!

jeudi 15 mars 2007

Procès de laseine

le tribunal est par

lundi 12 mars 2007

le feuilleton du printemps- episode 1

Chers internautes, belles et beaux et autres Belzébuth de la toile !
Je ne vous l’ai sans doute jamais dis, mais je vis dans la plus belle maison de la plus belle rue du plus beau quartier de la plus belle ville du plus beau pays du monde !

Je vois d’ici le stigmate de l’incrédulité tordre votre visage d’une moue dubitative et les affres du doute arquer votre sourcil dans le circonflexe de la suspicion indécrottable qualifiant toute la petitesse jalouse de vos minuscules personnes.

Pas plus tard que ce matin donc, levé d’un très bon pied, et après m’être soigneusement appliqué dans mon toilettage mensuel...la jambe bien levé je me suis léché comme il se devait mes augustes balloches avec tout le respect dû aux réceptacles d'une digne semence, remontant le long de la jambe jusqu'au doigts de pied que j'ai sucé consciencieusement (vachement contagieux les manies de cet enfoiré de clebs)...j’entrepris ma dunepierredeuxcoups quotidienne tâche de réapprovisionner la miche à pain et de promener les miches à puces du canin qui prenait un malin plaisir à occuper les trois quart du temps de cette matinale promenade à renifler le cul de ses congénères.

Comme il se devait d’être dans la plus belle rue du plus beau quartier de la plus belle ville du plus beau pays du monde, le ciel était d’un bleu à faire chialer un canard et l’air sentait bon le sac poubelle éventré et le pot d’échappement faisandé, le tout, enrobé de l’odeur doucereuse d’une charogne, qui fut chatte, pressée au pneu de voiture depuis plusieurs jours déjà et collée à l’asphalte mollissant sous un soleil de plomb.

J’inspirais, en même temps que le clebs, une profonde goulée de cet aphrodisiaque essence et entrepris bravement de remonter la rue jusqu’à la boulangerie qui faisait le coin. A peine trois pas entamés dans la plus belle rue, au nom de fleur en sus, du plus beau quartier de la plus belle ville du plus beau pays du monde et dans laquelle depuis maintenant plus de quinze ans il ne poussait aucune fleur à part les moisissures sur les murs délabrés de la maison d’en face, que je vis se profiler la silhouette du grand tapeur aux yeux injectés de sang qui chaque matin au coin de la rue vous balançait la bouche en cul de poule dans un air de madonne à la virginité aussi douteuse que celle de la grande Catherine qui n’avait de la sainteté que ce st du nom de la rue où elle tapinait : « baqui bla ftour a khouya ou bla kmaya » traduit en devises convertibles locales, cela représentait 6 dh pour le café et au moins 2 dh pour une cigarette ; soit en arrondissant à la cigarette supérieure, représentait le un tiers d’une journée de salaire d’un ouvrier agricole.

Voyant le faste de mon p’tit déj gravement menacé par le plus beau parasite de la plus belle rue du plus beau quartier de la plus belle ville du plus beau pays du monde, et sachant que mon con de canin vouait un amour nasal aux savates nauséabondes du parcmètre ambulant et ne me prêterait, en l’occurrence, aucune patte forte, je pris la ferme résolution de battre en retraite et de faire le tour par l’autre côté de la rue.

Manque de pot, mais pas d’échappement, je vis se profiler à l’autre bout de la rue le second plus beau spécimen des plus beaux parasites de la plus belle rue du plus beau quartier de la plus belle ville du plus beau pays du monde. Çui là il vous la jouait franquette, meilleurs amis du monde « chti n’ta…rak ma mezzianch » comme si lui zaama il était mezziane ! la mythomanie dans la moelle, il inventait à chaque fois une rocambolesque histoire genre télé novelas vénézuelienne, tantôt viandant pour les besoins de l’histoire dans un dramatique accident de voiture son beau frère (que je voyais pourtant le lendemain gambader comme un cabri), tantôt charcutant dans une opération mémorable dans les annales de l’hôpital une énième fois son vieux, diabétique-hypertendu-parkinsonien qui, d’après mes calculs, devait avoir 6 vésicules biliaires, 7 paires de reins, trois rates, deux foies, 127 dents, 3 colons, 4 anus et 272 m d’intestin grêle. Bref rien que pour sa fertile imagination je me laissais parfois attendrir et lui glissais un petit billet qu’il allait convertir aussitôt en tickets PMU.

Mais bon on a beau vivre dans la plus belle maison de la plus belle rue du plus beau quartier de la plus belle ville du plus beau pays du monde, il y des jours où l’on se sent plutôt sale, bête et méchant…n’est-ce pas médor ?

« Coin coin ! » me répondit le canin qui jouai au caneton histoire de me faire savoir qu’il s’en foutait royalement…

Je battis donc une deuxième fois en retraite et me retrouvai sous le porche de la plus belle maison…etc et restai là à réfléchir….

mardi 6 mars 2007

Soupirs...

Ce que je donnerai pour que le temps s'arrete...
Le retour a la vie reel est parfois tellement brutal...

Demain 18h tout reprendra comme avant...

lundi 5 mars 2007

Photos de l'eclipse lunaire à casablanca





photos réalisées par Sylvain, un ami.

samedi 3 mars 2007

Les "Aimes" sensibles s'abstenir..






Aimons nous les uns les autres, on est tous intérieurement beaux..
Imane..qui vous aime profondément tels que vous êtes
Photos de Max Aguilera Hellweg

jeudi 1 mars 2007

Le Maroc vu par le Monde...

Receuillir les impressions, dechiffrer ces regards, entendre les commentaires... Ca m'amuse... Mais la j'en ai eu mal, tellement mal aue je me dit qu'il faut les faire changer... Eux ou nous? Ne dit-on pas qu'on doit toujours traiter la source... alors c'est nous...

Escale a Genes: " Ohhh des touristes Marocain! Comment ca se fait? Et encore plus cultive!" First shock... A Florence, vous croiserez les marocains a chaque site touristique mais pas pour ce aue vous pensez...

Escale a Madrid: Je n'ai rien entendu, mais j'ai vu et je n'ai pas apprecier ce que j'ai vu, des moins que rien... On se vend au plus offrant... On est ce qu'on est, mais parfois faut changer...

Escale a Nez York: Las bas on est inconnu, normal il n'existe rien en dehors des USA, c'est le nombril du monde...

Escale au Caire, a Dubai et j'en passe: notre image est la meme et on ne fais rien pour la changer...

be darrija

Chers internautes, darijophonistes, saxophonistes et autres cacophonistes de la toile.
J’ai assisté hier, le cœur vaillant, l’espoir plein mon carquois et l’oreille alerte à un débat où la « pensée » battit en retraite – triste débâcle - sous l’assaut d’un bovinisme blindé, guindé et narquois.

T’aurais mieux fait de zapper m’aurait dit ce cher glandu de la grappe dont le ciel nous a gratifié sa présence d’esprit placebo dans ces moments de profonde abêtisation, le doigt toujours prêt au frottis salvateur sur les tétons agressifs de sa télécommande… « saytara 3an bou3d » comme il se plait à la nommer.

J’ai pensé « siyassat assoudoud » du mignon Taha, à la baronne et son infiniment pensant histoire de reprendre pied dans le réel mais rien n’a pu faire…d’ailleurs rien n’a pu jamais rien faire et moi et mon enfoiré de clebs, à qui Goulahsen donne des raideurs infernales en ce moment (encore un mystère à résoudre), n’avons pu que japper nos lamentations en cœur sur la profusion de baffes et coups de dents perdus au nom de la retenue…
J’en suis tellement retourné que je ne vous raconterai même pas……

mercredi 28 février 2007

Homework

Too much homework! If homework is work, when do I get paid? Paroles de Shatamata jr. cet après-midi.

mardi 27 février 2007

Visions de bonheur...

repostons donc pour chasser le noir













Un soir d'été où la chaleur faisait craquer les mémoires comme une terre desséchée, je me suis parcouru de l'intérieur à travers un dédale accidenté de souvenirs intemporels, recherchant ce bonheur fugitif, tel un héraut en quête du Graal.
De Perceval j'en avais peut être l'armure mais de son cœur, le mien était loin d'être pur. Je baissais mon heaume devant l'assaut d'une horde de réminiscences tourmentées et amères. Elles m'assaillaient d'armes redoutables que je portais en moi sans m'en rendre compte. Désir, envie, passion et d'autres encore me blessaient jusqu'au fond de l'âme par leurs épées de peines et de larmes. Mon armure forgée dans l'orgueil le plus pur semblait les attirer de la force d'un amant attirant l'adultère. Je devenais prisonnier de ma propre cuirasse qui amplifiait leurs taïaut comme une cloche d'airain.
Comprenant soudain qu'elle ne me servirait à rien, je brandis haut mon alfange forgée dans l'espoir des hommes et aiguisée sur la pierre rêche de ma volonté et l'abattis dans un grand cri de douleur se mêlant aux râles de ces sombres créatures et de mon armure qui volait en éclats. L'explosion ouvrit une brèche dans un méandre de mes circonvolutions cérébrales. Les morceaux épars de toutes ces bribes de noirs souvenirs furent happés à travers l'ouverture, vers ce feu bleuâtre qui crépitait tranquillement de l'autre côté. A chaque fois qu'un éclat noir de ces démons venait se désagréger en une gerbe d'étincelles sur ses flammes, une brise légère s'en échappait m'amenant un parfum de café ou celui des cheveux de ma mère.......


kb...remonte temps

samedi 24 février 2007

NO COMMENT, zipp, zero, nada !!!

C'est souvent dans les grandes périodes d'inactivité qui jalonnent mon existence que j'ai l'impression que les gens m'oublient.

Evidemment, je suppose qu'ils ne pensent pas moins à moi que d'habitude, mais n'ayant rien d'autre à faire que de consulter mon blog à l'affût d'un nouveau commentaire toutes les deux minutes, je ne tombe que sur le sempiternel "0 comments".

Enfin, Blogspot aurait pu prévoir au moins d'écrire "Pas de nouveau commentaire. Désolé." ou alors "Plein d'anciens commentaires sous les anciens billets", enfin un truc positif quoi...

J'imaginerais bien des commentaires basées sur la fréquence des consultations infructueuses : "Pas encore de nouveau commentaire", "Toujours pas de nouveau commentaire, mais ça va peut-être venir", "Va faire un jogging et reviens ...", "Ils ont peut-être pas Internet"...
Un autre système plus perfectionné serait que la plateforme génère des commentaires aléatoires du genre :
Cher laseine,
Comment vas-tu ?
Moi ça va plutôt pas mal. Je pense beaucoup à toi.
Ton billet est beau mais je me sens de trop je me tais.
Ton blog qui t'aime.

ou encore :
Salut mon infidèle,
Serais-tu amoureux ?
belle lettre , à rendre jalouse certaine
je t'embrasse.

ou encore :
cher laseine,
Que veux tu qu'on commente ?!!
on se dit "il est amourueux, enjoy!"
difficile de dire quelquechose la dessus
Moi, je ne suis pas amoureuse, je voudrais bien l'être :-)
De temps en temps, il signerait par un autre pseudo, genre "Imane" afin que je ne le reconnaisse pas tout de suite...

Une réponse et vite!

19h30, une bande de copines, 22 ans de moyenne d'âge, attablée autour d'un café...
La question qui tue et qui ne cessent de revenir dans nos discussions:

OU SONT LES MECS?

Une race en voie de disparition, non, je ne parle pas de ces machos qui pullulent partout... Non un mec, au vrai sens du terme...

22h30 toujours pas de réponse...
Et vous donc?

Lettre ouverte à C


Il m'arrive de temps en temps de penser à toi, à notre passion dont les cendres sont encore tièdes, et souvent mes souvenirs me ramènent à notre rencontre, déjà petite..j'étais habituée à ta présence, tu entretenais une relation saphique avec ma mère, au su de mon père, une sorte de ménage à trois, c'est choquant tu sais !! ces choses là ne se font pas au Maroc, mais seuls leurs amis qui avaient l'esprit libre et ouvert étaient au courant, c'est choquant d'autant plus que mon père ne s'y opposait guère, pas ma macho pour un sou, et puis ma mère avait un sacré caractère, je pense même que ça l'excitait, ça donnait à sa femme un air de femme fatale et libertine..quoique elle n'était pas aussi libertine que ça, elle avait ses limites..elle ne buvait pas, n'avait pas d'autres hommes dans sa vie..tu étais son seul exutoire, sa façon à elle de s'encanailler, je pense qu'elle s'ennuyait un peu dans cette petite ville dont le seul lieu de loisir était cette salle de cinéma vétuste et glauque, boudée par les gens "bien".
Un soir, mes parents sont allés rendre visite à mon grand père maternel malade, il était hors de question que tu les accompagnes, il ignorait même ton existence dans la vie de ma mère, Ba Sidi, était un homme pieu, à cheval sur les principes, il aurait pas pu comprendre votre liaison, il aurait tout simplement damné ma mère voir la renier.
je me rappellerai toujours de ton discours ce soir là, où on était seules, tu m'avais dit qu'il n' y avait aucun mal à être curieuse, et que ce serait juste une expérience physique, qui ne dépasserait pas le flirt, et que de toute façons notre relation serait condamnée, que c'était amorale, et que tu en étais bien consciente, j'avais à peine onze ans, alors, on a flirté, sur le coup, j'étais vraiment dégoûtée de toi, de moi-même, faut dire aussi que je n'étais pas assez mûre pour pouvoir tirer un quelconque plaisir de ce flirt, mais on a réessayé, encore et encore sans résultat, je n'ai pas su, ni compris la raison de l'attachement passionnel et inconditionnel que ma mère cultivait à ton égard.

Les années se sont succédées, puis un jour où j'étais dans une mauvaise passe, totalement paumée, où j'avais besoin de m'étourdir et je savais que tu étais dans les parages, je t'ai relancée, et on s'est retrouvées, j'étais subjuguée, tu n'avais pas pris une seule ride, toujours aussi fine, élégante et aérienne, alors tu m'avais proposée ta compagnie, ta bouche, ton corps, devant autant de générosité, je t'avais accueillit chez moi, pour que l'on profite l'une de l'autre à notre guise, comme tu faisais plus jeune que ton âge, j'avais dit à mon mari que tu étais une amie d'enfance, c'est devenu une vraie passion, non dénuée de culpabilité quand même et c'est ce qui faisait son sel je pense, j'étais enfin prête, à te recevoir, te déguster, fusionner avec toi, tu me manquais souvent, trop souvent à mon goût, j'étais vidée par cette passion, fatiguée de ces soirées fièvreuses, il m'arrivait même en pleine nuit, de quitter le lit conjugal pour te retrouver en cachette, j'avais honte de ma faiblesse, de mon addiction à toi, je n'étais plus moi-même, je ne vivais que pour ses moments où l'on se retrouvait en intimité, c'est la faute à mon caractère excessif, je ne sais pas faire les choses à moitié, j'abusais de toi, je m'imprégnais de toi jusqu'au dégoût, jusqu'à la nausée, te délaissais et puis te relançais, ton manque m'étouffait, ta présence engloutissante finissait pas m'étouffer elle aussi, ma vie était un enfer, elle partait littéralement en fumée.. jusqu'au jour où les nuages ont commencé à s'estomper, j'étais assez forte pour pouvoir mettre fin à cette liaison destructrice qui me procurait autant de plaisir que de remords, je voulais mon indépendance, reprendre possession de mon corps, cesser d'être une larve sans volonté vaincue par ses bas plaisirs, faut dire aussi que je n'ai jamais été vraiment amoureuse de toi..je t'ai mise à la porte, je t'ai jetté sans scrupules, après t'avoir écrasée, et craché ma haine, et ma révolte à la face de la chienne manipulatrice et envahissante que tu es, c'est vrai que j'étais cruelle, mais n'oublie surtout pas que le plaisir que tu me procurais, n'était pas vraiment gratuit, tu n'avais aucune gêne à le monayer, ta générosité prétendue était un leurre, je te payais pour ça..je t'offrais ton argent de poche, mon gîte et comme couvert mon propre corps, c'était ton deal d'effrontée vénale..mais faut dire aussi que ma mère avait payé le prix fort de cette passion elle aussi, ça l'a carrément minée..elle prenait dix ans en deux, et je veux pas être son double, surtout pas de cette façon…tu me manques c'est vrai des fois…mais c'est bel et bien fini entre nous deux, enfin je l'espère.
Et vous ? avez vous succombé à son vice ??..ah au fait, fumer tue..:))

vendredi 23 février 2007

Conversation bilingue

-On me réveille toujours en dernier!
-Mais non, ma belle.
-Si! Papa s'est levé à six heures!
-Actuellement, à 6.45.
-Non, je te dis!
Dans ces temps-là, faut pas discuter, faut embrasser, faire un massage pour que la princesse se calme. Mais, elle en remet.
-Wa safi princesse de mon coeur.
-Safi paaaaaaaaas!

jeudi 22 février 2007

Ma réVolution


Envie d'évasion, de voyages, de va et vient des vagues, de vacances, de veillées tardives, de vireés vespérales festives explosives, d'aventures jouissives, de frivolités, de virvoltage, de vents vivifiants, de valses à grande vitesse, d'ivresse, de vadrouillage, de vagabondage, deveries, de vertiges, de passions violentes et vénéneuses , de lèvres voraces, de vers vertigineux, de verbes vraiment vaches sans marivaudage, d'envie qui vrille le ventre de vie, de volupté à vannes ouvertes, de hautes voltiges ..j'y vais et je vous laisse deviner les autres V vraiment vilains…et provoc..
je veux du V..
et vous quelle lettre vous fait envie ?..je vous lirai si je reviens...et vous répondrais éventuellement, non mais..suis pas votre esclave.....si ?? ;))
Imane..en plein verbiage d'une partie de.. scrabble

Discussion sur oreiller


Le baiser, Rodin



Tiens, bein j'avais envie de te dire avant le grand plongeon combien je te désirais. Lui, ne sachant pas à quel doigt et encore moins à quel sein se vouer ou encore quelle surprise je lui réservais se mit à rougir tout en se mordillant les lèvres qu'il a très sensuelles, par ailleurs.
M'aimes-tu?
Love. What a concept! Actually, do we love or are merely in love with the image the mirror is sending back to us. Over the years, I love, have been loved, loved again, have been loved again, got tired of love and still got loved. I tried and tried not to be loved cause love is a hard work and from time to time it's good to just relax and listen to our inner voice. To love oneself so we could love better.
Donc, tu ne m'aimes pas?
I am not saying I don't love you. See, the way I look at it is I love as long as I desire you. As long as I only moved by you, I do love you. As long as I long only for your eyes, I do love you. As long as I am on fire because you are away, I do love. A long as I ask for more of you, I do love you. As long as I cry your name in my sleep, I do love you..
Et après?
Why talk about the after when the present is filled with love?

mardi 20 février 2007

nimportenawak (suite)


A défaut d'un billet potable, laissez moi vous parler de lui :
Lui, c'est Earl; un looser, qui présente, une carence du neurone, une pénurie du scrupule, hardos, craignos, et crados, vivotant de ses petits délits qui n'épargnent personne, enfants, petits vieux ou handicapés, délits qu'il commet allègrement parfois, gratos, juste pour le fun..vols à l'étalage, escroqueries, cambriolages et j'en passe.
jusqu'au moment où le sort s'acharne sur lui, cloué sur un lit d'hôpital, cocufié et sans le sou, il a eu vent du concept Karma, concept déformé dans la série, ce qui est normal, c'est une série pour débiles profonds, mais qui risque de vous faire marrer si vous êtes prédisposés au marrage.
bref, Earl, a compris que Karma est furieuse contre lui et afin d'arranger son sort, il entretient d'établir une liste, de tous les délits qu'il avait commis, pas moins de 268 gaffes et de les réparer, chose qu'il honore tout au long de la série, afin de laver son Karma, ça va du môme qu'il tabassait à l'école jusq'au vol de voiture d'une unijambiste..
Comme l'halqa est soucieuse de votre spiritualité et consciente que vous manquez de temps et de moyens de retrouver vos petits camarades de maternelle qui vous servaient de souffre-douleur, l'halqa vous permet de laver votre Karma de 3 délits que vous avez commis et pour lesquels vous n'avez pas été punit, tout simplement en les reconnaissant en public..
je passe aux aveux après le premier com..:))

lundi 19 février 2007

Bonne semaine à tous


un tit poste pause café..alors comment démarre cette semaine ?..:))
ces derniers temps à peine ma tête s'acclimate au lundi, et déjà j'ai les pieds en plein samedi, le temps passe vite..envie d'immortaliser cet instant, où la diva que je suis déguste un café tardif, le tit doigt en l'air..aaahhnnn..
Imane..et ses envies de n'importnawak..

jeudi 15 février 2007

Silence....on s'enferme !!!


Quiet, est un film qui relate l'expérience d'une jeune fille, qui voulait juste se sentir elle même, préserver son integrité, alors elle a simulé d'être sourd muette, pour se sous-traire à l'invasion des autres. Mais plus elle s'enfermait, plus elle était à l'étroit avec son ressenti, plus elle ressentait avec encore plus d'accuité son entourage et les autres, pire encore, les autres la croyant sourde, n'hésitaient pas à parler d'elle même en sa présence parfois avec des propos venimeux.
Plus intrusifs encore, certains, apaisés, rassurés, sécurisés par son silence, n'hésitaient pas à lui chuchoter au creux de l'oreille leurs fantasmes les plus lugubres, leurs aveux les plus sordides pour se soulager la conscience, la croyant sourde, ils ne cherchaient pas leurs mots, leur discours était cru, nu et violent..et elle devait encaisser, sans sourciller,rester impassible, inexpressive, et écouter avec toute l'intensité de son propre silence..normal, elle se faisait passer pour sourde..je ne vous raconte pas la fin, mais juste les quelques phrases du début, où elle disait :

" quand je suis seule, je me sens moi même, quand je suis avec une autre personne, je suis la moitié de moi même, avec deux, le tiers de moi même, dans une foule, je n'existe plus"

Je dirai encore, quand on est avec les autres, on est une fraction de nous même, mais pas toujours la même fraction, chaque "autre" exhalte en nous une facette de nous même, cette même facette qui définit la relation et constitue sa raison d'être..ou pas.

mais encore, auprès de la personne qu'on aime, combien sommes nous de nous mêmes ??

mercredi 14 février 2007

Qamar ana waa7id..


14 février, le déluge

Un(e) inconnu(e) m'a laissé une rose rouge sur le pare-brise du train avec, écrit au feutre noir: "coeur à pendre". Je devrais arrêter les talons aiguilles.

lundi 12 février 2007

Séisme

la terre à tremblé à casa ce matin aux alentours de 10h40 poussant pas mal de gens à quitter leur habitations et bureaux



La colline (Près de métro – sidi maarouf) 10h45


















heureusement plus de peur que de mal...


bouhali

jeudi 8 février 2007

Pourquoi donc?

Je me suis toujours demandé d'où prend naissance l'entrain, l'ambition, la volonté, le vouloir et j'en passe...
C'est une question qui me tracasse... Est-ce une chose qu'on nous enseigne au banc de l'école où est-elle congénitale...?
J'ai toujours exigé le meilleur de moi même, j'en exige autant de ceux qui me sont chers... J'ai horreur de la médiocrité.. Et ça me désole de savoir qu'autour de soi, la majorité écrasante se contente de ce qu'elle a, rejetant la chose sur son destin... Qu'elle ne cherche nullement à aller de l'avant... Pourquoi aspirer à mieux est impossible chez certain?
Ce moteur qui est en nous faut savoir le faire tourner à plein régime...
Ras le bol de voir les gens baisser les bras car ils n'osent pas... Oser est une des clé de la réussite... Se faire confiance d'abord pour qu'on nous fasse confiance en retour et surtout croire en soi...

En hommage à notre ami poète Bouhali




Poètes, où êtes-vous? Poètes, réveillez-vous !



La pensée de la politique, autrefois art noble aujourd’hui prose grossière, et l’Homme, et la liberté, plus que jamais, ont besoin de vos plumes, de vos mots et de vos idées.
Seul le poète peut lutter par la beauté contre la grande marchandisation de la pensée.
Poète engagé? c’est un euphémisme - le poète est engagé parce qu’il est le premier qu’on va bâillonner dans les dictatures libérales :" ta pensée , ta construction, ta production, n’est pas commerciale et tes mots me dérangent car ils réveillent mes ouailles. Ami-e poète... Dégage !"
Tout doit être à vendre et tout est à acheter, mais ce qui est beau est gratuit et à tout le monde, ce qui est beau ne s’achète pas mais se partage et se propage, d’un enfant à un homme, d’un homme à une femme, d’une femme à une autre, avec les yeux, avec la bouche, avec le corps, avec le coeur.
La possession de la beauté est impossible, qui croit posséder le beau l’éteint. La beauté se vit, la beauté se goûte, la beauté se donne. Elle n’est pas commercialisable et toute chose à vendre qui se prétendrait belle est une contrefaçon et un mirage grossier.
Le poète est l’ennemi naturel du libéralisme. Et le libéralisme, l’ennemi de la poésie. Perte de temps, perte d’argent, invendable. Poète, tu musardes dans des contrées qui ne m’intéressent pas - pas de CAC 40 à ton panthéon? Mais à quoi sers-tu donc?
Seul le poète peut crier à la face du tyran et lui intimer de se taire ; devant la beauté, l’orgueil du puissant met un genou à terre.
Seul le poète, le créateur, le magicien qui rêve la terre bleue comme une orange, peut délivrer les mots de la pesanteur dans laquelle la barbarie libérale essaie d’enserrer l’esprit de l’Homme.
Seul le poète peut faire lever dans nos coeurs un blé de liberté pour lutter contre le blé mauvais, vaincre la corruption des mots qui étouffe nos jugements et malmène nos vies au plus profond d’elles mêmes.
Poète ami-e, de tes banches mains, lave les mots, débarrasse les de toute leur crasse mensongère et étends les au soleil de la fraternité.
Toi mon ami-e poète, souffle bien fort dans mes poumons et chasses-en l’air vicié que la veulerie commerciale s’acharne aujourd’hui à faire entrer en moi - aide moi à trouver , en contemplant la beauté, le calme, le repos qui me permettra le combat, nourrie de nouvelles sèves, forte de ta résistance en mots.
Poètes, soyez insolents, inventez nous des mondes où nous serions heureux !
Soyez subversifs, parlez d’amour à la face du pouvoir !
Hurle ton désir pour tes Frères, crache dans tes paroles la joie sauvage de l’enfant, la douleur de la mère, la couleur de la terre, le bleu de l’azur, la sueur du travailleur ou l’odeur de l’amour.
Le poète ne peut pas mentir. Ami, le poète ne doit pas mourir.

De : Osémy
mardi 6 février 2007
(paru dans Bellaciao.org)

Malade d'amour !






samedi 3 février 2007

Pour voir clair...


Au cours de l’affaire d’un canard, interdit et jugé et autorisé à re-paraître avec la promesse de rouler dans le bon sens, le Maroc était divisé en deux. Les pour le POUR et les pour le CONTRE. Quand je dis Maroc, c’est pour donner à cette affaire une certaine dimension populaire alors que cela ne résonnait guère au-delà de quelques cercles restreints dont la blogoma. Le reste se foutait royalement. D’ailleurs, ce reste là, largement majoritaire, soupçonnait-t-il un seul instant l’existence de cette affaire, et même de ce je-ne-sais-quoi ?
Personnellement, je n’étais ni POUR, ni CONTRE mais PONTRE (contraction des deux), comme dit la blague qui n’offense personne… Ma position n’était pas de la neutralité neutre mais bon je n’y reviendrais pas… J’ai alors posté un commentaire chez Larbi, que je remanie ici et maintenant pour l’habiller en billet.
Pourquoi verser ou sombrer dans le dichotomique ?
y a une vision on ne peut plus bipolaire qui envahit nos sociétés et travestit notre perception du monde. Ce problème est d’un niveau qui dépasse le cadre de notre société marocaine. Il est même géopolitique. Rappelez-vous l’axe du mal et l’axe du bien. Et la phrase désormais célèbre, sortie de la Bush du maître du monde : « si vous êtes pas avec nous, vous êtes contre nous »…
Le bon dieu nous a doté d’un système de vision qui permet de cerner les contours des choses, de les mettre en perspective, de leur donner de la profondeur. Voir au-delà des deux dimensions. Une vision plus subtile, plus intelligente…
Entre le pour et le contre, y a toute une palette d’opinions, d’avis et d’angles pour juger. Fauit juste faire marcher le mécanisme.
Le nuancier se réduit malheureusement à la bichromie. L’arc en ciel est frappé de pâleur et nos discours de platitude. La nuance est quelque part une manière de fuir les extrémités vers une certaine subtilité.
Si l’expression est une échelle, le Pour et le Contre seront inévitablement ces deux extrémités.
Et extrémité vous savez a le même racine qu’extrémisme.
Et l’extrémisme n’est pas forcément religieux.
Et le religieux n’est pas forcément de l’extrémisme.
C’est le point de vue d’un binoclard qui fait l’effort pour voir juste…

jeudi 1 février 2007

Diète

La nouvelle a fait le tour de la famille en quelques heures : Raouf, le tonton préféré à tous, le distributeur automatique à billets pour l’Achoura, le sourire indélébile, a reçu la nouvelle la plus funeste qui soit : à cause de ses crises d’hypertension de plus en plus fréquentes, il sera désormais officiellement interdit de sel. Il faut dire que cela fait déjà quelque temps que son docteur le prévient, lui dit de réduire sa dose, mais c’est mal connaître le tonton et sa passion pour le sel. C’est simple : dès qu’il se met à table, c’est le saupoudrage tous azimuts. Et vas y que je te blanchisse la salade et vas y que j’inaugure le tajine avec une pluie de flocons. Il met même du sel sur son morceau de pastèque ! La tante Zhor, c’est « le sel de son existence ». Et pourtant, les rbatiyates sont connues pour être des « basslates ». Son petit apéro, c’est des radis bien salés. Il se souvient avec des éclats de rire de toutes les tequilas qu’il a descendues avec ses potes, armé de sel et de citron.
Je n’ose décrire sa mine d’aujourd’hui, privé de ces petits plaisirs de la vie. Il fait vraiment peine à voir, malheureux comme tout. Même son célèbre sourire a disparu. Il répète à Zhor que s’il faut mourir, autant mourir heureux.
Et moi, je crie : « jamais sans ma réglisse ! »
Et vous, vos drogues perso ? (douces ou dures)

mercredi 31 janvier 2007

pour (presque) tout vous dire...

Comm initialement posté chez laroussi en réponse à son
Alors, parlons d'autre chose



Il n’y a pas assez de mots pour tout dire... d’autant plus que chez nous il faudrait inventer des mots nouveaux pour essayer de visualiser des concepts auxquels toute la panoplie des philosophes de la galaxie – de sinanthrope à Deleuze en passant par Platon et xc2301 (de la galaxie du centaure) – n’ont certainement pas pensé...mais gardons espoir. Dans un univers au sombre avenir, hermétiquement clos à toute nouvelle flamme de pensée salvatrice, il demeure un petit village d’irréductibles gaulois où le supérieur de l’esprit se ressource et, par la voix de son champion, redonne au concept ses lettres de noblesses.
Ainsi s’est donc exprimé, dans une profondeur d’esprit que seule l’enclume pourrait concurrencer, la royale Ségolène, ramenant l’expression racailleuse du grand penseur SARKO à celle d’un nain de jardin aphone : « La France respirante »
Si la formule ne dis pas TOUT, elle en dit en tout cas ASSEZ pour nous rassurer sur notre propre et voisine récession spirituelle
Après «la France profonde » donc du caverneux et cavernicole Giscard, nous sondons là une nouvelle frontière dans la notion du conceptuel.
Comme quoi tout ne vas pas si mal et que parfois il est plus sage de se contenter de l’assez que d’aspirer au tout…allez expirez maintenant…l’inspiration reste une question de rythme respiratoire bien que chez les uns elle reste « respirante » et que chez nous elle est toujours « expirante » pour ne pas dire exténuante

Bouhali…qui souffle

dimanche 28 janvier 2007

Je déteste les cadeaux


Les cadeaux, j'aime bien les offrir, beaucoup moins les recevoir, à part les babioles confectionnées par mon mioche..presque les mêmes, toujours bouleversants " pour toi maman, pace que t'es gentille.."..:)
les cadeaux des autres, je les trouve intrusifs..limite intimidants, comme les compliments d'ailleurs, ça cadre ni avec mon vécu de battante, qui a pour devise "rien n'est gratos dans la vie" ni avec mon caractère de grande gueule..refractaire à la sensiblerie.
faut dire qu'il y 4 types de cadeaux :
1 - le cadeau de grande valeur euh..marchande: on vous l'offre et on attend de votre part, l'extase, l'épanchement, la gratitude, et pour ça franchement g du mal, je marmonne, gênée, le regard fuyant" euh merci..fallait pas" du coup à la mine refroidie du donneur, on sent kil a envie de reprendre son truc...on refléchit déjà, comment rendre la pareille...pas fastoche, on a même oublié sa date d'anniv..et si ça se trouve c dans quelques jours.
2- le cadeau naze de la mort ki tue; la robe du soir en lamé ki fé poule ki vous ne sied guère et que de toute façons on est pas très soirée, le parfum ki schlingue, et qui devrait être vendu avec son pack" réanimation respiratoire"..sous l'emprise de la tétanie de la surprise, on a du mal à composer une mine réjouie, on n'est pas hypochrite non plus hein ??..je me limite alors à ma replique échappatoire " très surprenant vraiment..merci"...ce qui n'est pas faux.
3- le cadeau à message : un vrai casse tête celui là, on sait pas si on doit s'en réjouir ou faire la gueule; un vélo d'appart, une encyclopédie de cuisine, un foulard signé façon hijab..mon premier reflexe, c commencer les investigations de suite " merci, c chouette..comment t'as eu l'idée ?"
4 - le cadeau piège : invitation à un spectacle alors qu'on adore buller chez soi, le portable offert par le mari jaloux et l'abonnement annuel à un club de fitness offert au mari accro à la télécommande et aux matchs de foot.
ce ki complique le tout, et d'ailleurs je ne sais pas pourquoi, dans d'autres contrées les cadeaux sont faits pour le fun, offerts d'une façons décontract', ils sont souvent farfelus comparativement aux notres, des petits riens ki coutent pas chers, dont l'intention première, est le geste d'offrir, montrer que l'on a pensé à vous.
chez nous, y a la culture de tekllaf', chez nous, offrir un cadeau est un acte sérieux, solennel, pompeux, dont le rituel est quelque peu barbant du début à la fin, et certains font mine d'avoir oublié d'enlever l'étiquette prix, se débrouillent pour vous le révéler, ou optent pour un présent dont la valeur est connue, le cadeau sert de faire valoir au donneur..au lieu de valoriser celui qui le reçoit, ki lui, se sent désormais redevable...ce qui n'est pas du tout rigolo..

et vous ?? votre meilleur/ pire cadeau ??..:))

jeudi 25 janvier 2007

Réveil difficile

Un arc-en-ciel me souriait ce matin
J'adôre les arc-en-ciel
Surtout s'il y a des clémentines mouillées à l'air

mardi 23 janvier 2007

Pub !

























Nous informons notre aimable lectorat qu'un premier recueil de notre humble personne vient d'être édité dans la collection "EMEUTES" aux éditions bouquinstint (cliquez sur l'image pour accéder chez l'éditeur)



kb...que ça démangeait :))

lundi 22 janvier 2007

première pensée du lundi

Cette senteur qu'a le mot de dire la forme, je la vois à plein nez grattouiller sur la peau de mes sens jusqu’à l’os de l’osmose qui une fois décomposé dans un rot devient morose…et je flatule …et je flatule…

et c'est là que je songe soudainement à l'expression "Clouer le bec" : certains croient qu'il est question du verbe "clouer" alors qu'il s'agit de "clore"...

exemple donc :

"Il ergote volontier, ne cherchant du reste pas à convaincre l'adversaire, mais à lui "clouer le bec" et à avoir le dernier mot..." (Gide)


kb...à plein bec

vendredi 19 janvier 2007

Avis aux contributeurs du blog l'halqa


Ceci est un message du site...

blogueurs de l'halqa, nous portons à votre connaissance que nous sommes dépassés par votre effervescence blogueuse..que notre site est en souffrance, en raison des bug occasionnés par vos multiples posts envoyés souvent simultalnément.

sachez que nous sommes obligés de lire chaque post sur blogger, et suite à votre débit de postage, nous sommes dans l'obligation d'enchaîner les nuits blanches et à carburer sous amphet'...nous sommes vidés, nazes, cuits, finis de chez morts, complètement groggy..

de gâce, pitié, h'naaaaaa m'zaawwguine, un à un pas tous à la fois, et surtout ayez le clavier léger sur les coms.

Ps : ceci est un avis du site, nous avons utilisé ce compte tout à fait par hasard.

samedi 13 janvier 2007

Donaldies


il est vrai que le mc Do a de tas de petits côtés sympas et que c'est pas pour rien qu'il a fidélisé beaucoup de marocains, d'abord ses sandwich ont la caractéristique d'être parfaitement reproductibles, prévisibles certes, mais sans mauvaises surprises..tellement constants, même qu'on est tentés de croire qu'il s'agit non pas de plats, mais d'aliments, qu'il existe des arbres de Mc fish, et des plantations de big Mc, le restaurateur américain s'integre aussi à notre culture, menu ramadan, denrées halal, menus arabes, en plus il emploie nos jeunes, jamais d'employés ou de patrons ricains aux mc do ni même un tit frenchie, rapport qualité prix correct, propreté, et ce côté convivial, presque familial ki fait qu'on se sente à l'aise, prénoms des employés affichés, sourires, et ne parlons pas de l'acceuil resrvé aux enfants, espaces de jeux gratos, gadjets offerts, ballons, et tonton ronald qui organise des anniv pour pas cher..

c'est clair Mc adore les enfants, il les adore à tel point que leurs repas sont pratiquement offerts, je vous explique; vous voulez acheter rien que le jouet du happy meal pour compléter la colletion du môme, ça coute 30 dh, le repas et le jouet, presque pareil..cherchez l'erreur !!!

pourtant, ce jouet a fait l'objet de plusieurs contestations à l'encontre du mac do, pace k justement mc do aime tellement les gosses que ses jouets sont fabriqués par de milliers de..euhh..gosses chinois.

Même si de point de vue ethique et matériel le jouet coute cher, Mc do y tient, et il se trompe pas, la plupart de sorties donaldesques des gosses, sont en fait motivées par le gadjet, et les gosses bien sûr viennent pas tous seuls, ils drainent leurs parents, ki se goinfrent eux, sans gajets..(non mais, c pas juste, c kan les gadjets adultes, les gods donalds ce serait pas mal ??!!..:)).

mac donald de part sa convivialité fabriquée, a réussit presque à s'inscrire dans la tradition citadine marocaine, les souvenirs de nos gosses ki, adultes reviendraient par nostalgie..le mc fish lui rappellerait les sorties avec papa maman..

avec tous ces efforts au maroc, pourtant, faut dire que, faute de vraie concurrence, mac do reste soft commercialement ici, comparativement aux mac do d'ailleurs.

Mac do dépense près de 12 milliards par an en publicité, propagande et gadgets de promotion, presque tout à l'adresse des enfants. C'est le 10ème annonceur publicitaire mondial aux USA, du matériel pédagogique est fourni aux écoles pour apprendre à lire avec le clown mac donald's, et à compter avec des hamburgers. Des voyages scolaires sont organisés dans des mac do miniatures pour jouer aux équipiers, managers et clients.En France, à Romans dans la Drôme, mac do offre le bus gratuit aux lycéens qui viennent manger au mac do.

Extrait du manuel des opérations chez mac do : "rappelez-vous que les enfants exercent une influence majeure quand il s'agit de choisir un resto; cela veut dire qu'il vous faut tout faire pour susciter chez les enfants l'amour de ronald [ le clown à l'effigie de la marque ] et de mac donald's".

mais bon, tu ne peux exclure ton gosse de ce marketing de conditionnement, il se sentirai exclu tout court, et te haïr, tu ne peux pas compter sur sa compréhension et lui dire " Mc do exploite des mômes, ki vont pas à l'école et passent leur temps à fabriquer des jouets" il t'avancera son argument ki tue de môme egocentré " moi aussi j'aimerai bien, ne pas aller à l'école et apprendre à fabriquer des jouets" l'air ravi..:))

bon sur ce, je vous laisse, la bonne est partie, je file prendre un tit mc do wiz potatos plizzzzzz..bon appétoche..:))

vendredi 12 janvier 2007

Le glandu



De sa période missionnaire dans les sauvages contrées notre cher ami en a développé une incommensurable prudence et ne sort désormais la tête de sa coquille qu'après avoir soigneusement palpé l'atmosphère environnante de ses ondoyantes antennes. Mais il ne faut pas (il n'aime pas les faux pas, les pas perdus...quoiqu'il fait preuve d'une nette attirance pour les pas poux qui lui rappellent certainement ses amours pygmées) pour autant le prendre pour une limace. L'homme à l'expérience de Livingstone et de pierre curie à la fois, le tout enrobé dans une allure qui en jette d'un digne représentant des rguibates version pas chameau du tout. Faut le voir dans son blanc costume et son chapeau colonial, la pipe au bec, le monocle fier, un livre de Stevenson dans la poche droite et une paire de soustifs pendouillant de la gauche...bref un homme comme on en fait plus et à qui faut surtout pas la faire. Il assez rit jaune de la fièvre et assez eu de mal à rire de la malaria et si il nous embarque souvent dans son ludisme c’est que le paludisme il connaît bien, le rachitisme aussi et il te détecte au premier coup d’œil les leishmaniosés du bulbe, plus communéments appelés « cons », qui lui donnent la démangeaison réflexe d’appuyer sur le bouton « eject », çui que les grands explorateurs appellent « bouton d’orient »…bref j’ai beaucoup de respect pour ce charmant monsieur
kb...le copain d'abord