jeudi 28 décembre 2006

Mwah...:))

je signale tt de même que le blog de Larbi doit avoir battu le record des com, 300 sur l'affaire nichane..en le consultant cet aprem, g pas pu m'empêcher de vous faire copié/collé d'un com de la part de sanaa el aji et la réponse d'un barbu..no comment...Mwah..: ))


Scènes marocaines

Marrakech. 23h.


Je prends un taxi.


  • Salam Alaikoum

  • Wa alaikoum Salam

  • Majorelle, s’il vous plait.


Le chauffeur roule pendant quelques mètres, et une main lui fait signe de s’arrêter. (NA : pour les non marocains, un taxi peut prendre d’autres passagers si ceux là se dirigent vers une destination correspondant à son trajet)

C’est un Noir. Certainement étudiant au Maroc.

  • Guéliz, s’il vous plaît. (cette destination demande un petit détour, mais vu l’heure avancée, ce serait mieux que d’attendre Godot en taxi)

Le chauffeur de taxi essaie d’expliquer en baragouinant quelques phrases incompréhensibles.

Vu l’étonnement de l’individu, j’interviens pour lui présenter ce qui pourrait se passer.

  • Alors, en fait, moi je vais à Majorelle, le chauffeur fera un détour de quelques centaines de mètres et puis vous emmènera à destination… Je ne sais pas si ça vous va…

  • Euh … (en train de réfléchir)

  • C’est vraiment un petit…

Et je suis interrompu par le chauffeur qui démarre et laisse l’individu sur place.

Je lui demande pourquoi une telle attitude.

  • Ces Noirs… Ils ont des comportements bizarres.

  • Pardon ?

  • Oui, regarde celui-là. Ses yeux et le mouvement de sa main. Je ne sais pas pourquoi, mais il ne prête pas confiance.

  • Hein ?? ça ne veut rien dire a Sidi.

  • Non, non ! Ne croyez pas que je sois raciste. Mais c’est juste leur façon d’être, leur façon de parler, de bouger la main, de vous regarder…

  • Ce n’est certainement pas les Noirs. Ils sont dans un environnement qui leur est hostile. En plus de Ghorba. Ces comportements bizarres ne sont ils pas plutôt la résultante normal d’être dans un pays étranger, de culture, de langue…. ?

  • Je ne sais pas. En tout cas, je ne les aime pas. Je préfère ne pas les prendre dans mon taxi.


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J’arrive tôt chez des proches. Ils s’attendaient à ce que je vienne tard.

  • Mat ihoudi ? (un juif est il mort ?)

  • Pourquoi un Juif ?

La discussion vire je ne sais comment sur les trois religions monothéistes.

  • Tu ne dois jamais faire confiance à un juif !

  • Ah, et pourquoi donc ?

  • Ils ne nous aiment pas. Même Allah les a maudits dans son saint Coran.

  • Donc, tout juif est par essence mauvais !

  • Oui, c’est ça. Ils sont éduqués à ne pas confiance aux autres, et surtout les musulmans. Ils sont la cause de plusieurs de nos maux.

  • Ah bon ?

  • Oui…

  • Comme.. ?

  • L’invention de la banque. Ils ont toujours travaillé dans l’usure. Et c’est à cause d’eux que le système bancaire existe, et plombe plusieurs familles. Regarde autour de toi. Les gens croulent sous les crédits !

  • A ce que je sache, la BMCE appartient au groupe Benjelloun, et AttijariWafa au Commandeur des Croyants.

  • Oui, mais ce n’est pas ça… Ils ont un esprit de juif !!!

  • !!!!!!!!!

  • En tout cas ne fais jamais confiance à un juif !

  • Je ne ferai pas confiance à un musulman pour les mêmes raisons. Ce n’est pas parce qu’on rayonne de lumière et qu’on prie jour et nuit qu’on est un saint. Tu parles de musulmans. Tiens, la Palestine. Ce que j’ai lu de la part d’auteurs juifs est de loin plus humain, pour la cause des palestiniens que des centaines de discours de dirigeants, de prêcheurs, d’hommes politiques dans tous les pays arabes réunis.

  • Mais qui tuent les palestiniens ? Hein ? Des Juifs ! (dans son œil, je voyais un : et toc ! )

  • Peut être que ce n’est pas un conflit entre musulmans et juifs, mais entre un colonisateur et un colonisé.

  • Mais c’est incroyable a SSI Ayoub. Tu défends les Juifs.

  • Non, je ne défends personne. Je dis juste que quelqu’un n’est pas QUE juif ou musulman ou je ne sais quoi.

  • En tout cas Dieu les a maudit… Ne leur fais jamais confiance.

  • J’ai une prière pour Dieu : J’espère que VOUS serez déçu par un bou lahya qui fait sa prière, et ne parle qu’en hadiths et autres… histoire de savoir que Lahya ne fait pas le prophète !



Il y a quelque chose de pourri dans ce Maroc…

mercredi 27 décembre 2006

Le glandeur..l'effaceur



Dommage le Glandeur..encore deux posts zigouillés avec leur trentaine de com..on se demande pkoi....://

Le peuple migrateur

L’oiseau migrateur, ne renvoie-t-il pas à la réalité migratoire de notre peuple Marocain ? Et comment !
Ces oiseaux, pendant le vol, en s’entraidant au sein d’une organisation en « V » créent une synergie naturelle. Chacun, dans ce groupe, occupe une place bien déterminée et à une distance précise de son voisin. Ce groupe, par rapport à un solitaire, peut gagner jusqu'à 70% en distance parcourue. Certes, l’arrivée à destination n’est garantie pour chaque individu du groupe ; et non plus le retour. Cependant, le groupe arrive à destination et retrouve son chemin de retour, vers ses origines. N’est il pas à l’image de l’Homme cherchant sa place dans l’univers ?

N'ont-ils pas vu les oiseaux au-dessus d'eux, déployant et repliant tour à tour leurs ailes? Seul le Tout-Miséricordieux les soutient, car Il est sur toute chose Clairvoyant. (Surat al-Mulk: 19)

N’est il pas présent dans le psyché de la majorité des Marocain cette trace du « aller-ailleurs, c’est mieux qu’ici » ? Ceux qui sont « pauvres » cherchent une « richesse » et ceux qu’ils l’ont cherchent à la sauvegarder. Les deux partagent ce syndrome qu’ailleurs c’est mieux ; tout en n’ayant, dans la majorité des cas, aucune idée claire et fondée ni sur ces ailleurs ni sur le ici. Avec plus de 60% d’analphabètes Marocains (largement plus pour les femmes) tout le savoir est fondé sur le bouche-à-oreille ; aucune certitude et aboulie psychasthénique.
Cela dit, un seul voyant pourra guider un million de non-voyants et un milliard de non-voyants ne pourront montrer le chemin ; c’est clair. Avec le mondialisme et la globalisation, il est possible de mieux servir son peuple à partir d’ailleurs ; mais il faut que quelqu’un y reste, ici ; jusqu'à ce que nous deviendrons un ailleurs pour les autres peuples, comme avant d’ailleurs.
L’oiseau en tête du « V » est sensé être meneur et bien sûr reconnu et suivi. Le comble, il nous arrive de nous tromper de cet oiseau ; pour ne pas dire nous refusons de le suivre. C’est comme s’intéresser à Kundera, migrant de l’ex Tchéquoslovaquie vers la France et oublier, ignorer même, Mohammed Kaîr-eddin (voir dernier 92 Nichane ).

Nous sommes déjà un ailleurs pour les autres peuples ; mais sommes-nous conscients en quoi ! déjà en priant pour ALLAH, ces centaines de millions de musulmans impressionnent les autres par cette harmonie et l’utilisation des mêmes « gestes » et « paroles ». Chaque deux minutes quelques parts sur la terre un Mo’addin appelle pour une prière effectuée de la même façon. Ne pouvons-nous pas nous mettre d’accord sur autre petite chose ou idée ? Ceci me rappelle un ami Français que j’ai invité, pendant le Ramadan, chez moi au Maroc. Pendant une semaine de Ramadan, en s’abstenant de manger et de boire, il a trouvé cela assez étrange surtout pendant les deux dernières minutes avant de rompre le jeûne. Nous étions à Essaouira, dans un café tout le monde attend devant la nourriture le signal divin, sans triche aucune. Quelle extraordinaire scène m’a dit mon ami Français !

N'as-tu pas vu qu'Allah est glorifié par tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre, ainsi que par les oiseaux déployant leurs ailes? Chacun, certes, a appris sa façon de L'adorer et de Le glorifier. Allah sait parfaitement ce qu'ils font. (Surat an-Nur: 41)
Avons-nous le courage de nous accrocher, bec et angle, à notre culture arabo-musulmane datant de 15 siècles et dont l’évolution s’est arrêtée depuis 6 siècles ? Je dirais que nous n’avons pas d’autres choix ; sinon, nous sommes perdus à jamais en essayant de suivre les autres, en recommençant à chaque fois et plusieurs fois.

lundi 25 décembre 2006

Le petit cours de maths du lundi mat'


Les Maths du Sexe
Homme intelligent + Femme intelligente = romance
Homme intelligent + femme bête = bon coup
Homme bête + Femme intelligente = mariage
Homme bête + femme bête = grossesse
ARITHMÉTIQUE AU BUREAU
Patron intelligent + employé intelligent = profit
Patron intelligent + employé idiot = production
Patron idiot + employé intelligent = promotionPatron idiot + employé idiot = heures supp.
MATHÉMATIQUES DU SHOPPING
Un homme sera prêt à payer 200 Dh pour une babiole valant 100 Dh dont il a "besoin".
Une femme sera prête à payer 100 Dh une babiole valant 200 Dh dont elle n'a pas besoin.
ÉQUATIONS GÉNÉRALES & STATISTIQUES
Une femme s'inquiète de son avenir jusqu'à ce qu'elle se trouve un mari.
Un homme ne s'inquiète jamais de son avenir, jusqu'à ce qu'il trouve une épouse.
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme ne dépense.
Une femme qui a réussi est une femme qui a réussi à trouver un tel homme.
BONHEUR
Pour être heureux avec un homme, il faut le comprendre beaucoup et l'aimer un peu.
Pour être heureux avec une femme, il faut l'aimer beaucoup et ne pas chercher à la comprendre du tout.
LONGÉVITÉ
Les hommes mariés vivent plus longtemps que les hommes célibataires, mais ils ont beaucoup plus envie de mourir.
PROPENSION AU CHANGEMENT
Une femme épouse un homme en espérant qu'il changera, mais il ne change pas.Un homme épouse une femme en espérant qu'elle ne changera pas, mais elle change.
DISCUSSION TECHNIQUE
Une femme a toujours le dernier mot dans une dispute conjugale.Le moindre mot que puisse dire un homme ensuite devient le début d'une nouvelle dispute.
Driing..Récré des blagues misogyne voir borderline...suis paradoxale mais c comme ça MOUAHAHAHAHAHAHA..;))

* C'est un gars qui rentre dans un Pet Shop. Il dit à un vendeur :
- Je voudrais un chien pour ma femme.
- Désolé, On prend pas les échanges, lui répond le vendeur.
* Quel est le féminin de "assis dans le salon" ?
- "Debout dans la cuisine."
*Pourquoi la Statue de la Liberté est-elle une femme ?
- Parce que ça laissait une tête vide pour faire un restaurant.
*Quelle est la différence entre une femme et une petite amie ?
- 20 à 30 kg.

*Qu'est-ce que les femmes ont en commun avec les carreaux de carrelage ?
-Si vous les posez bien la première fois...Vous pouvez leur marcher dessus toute la vie.

*Pourquoi les femmes sont comme les places de parking??
-Les bonnes sont toujours prises...Et celles qui restent sont les handicapées.

*Un homme réveille sa femme en plein milieu de la nuit et lui dit:
"Chérie, voilà ton aspirine".Sa femme répond: "Quoi?! Je n'ai pas mal à la tête."
L'homme répond: "Ha ha, je t'ai eue maintenant...!"

*Quelle est la raison essentielle pour laquelle il y a tant de femmes(blondes?) battues de par le monde?
- Parce qu'elle ne peuvent pas s'empêcher de parler.

*Pourquoi les femmes simulent la jouissance ?
- Les hommes simulent bien les préliminaires...

*Pourquoi les femmes ne pètent pas ?
- Parce qu'elles ne gardent pas leur bouche assez longtempsfermée pour avoir assez de pression.

* Quelle est la différence entre un Fenwick et une femme ?
- Aucune, quand on n'en a pas, on décharge à la main.

*Comment fait-on pour faire bouillir une dinde ?
-On lui donne rendez-vous et on arrive 4 heures en retard !

*Quelle est la différence entre une femme et une poubelle ?
- Aucune : après l'avoir bourrée toute la semaine, il faut se faire chier à la sortir le dimanche.
Ps : nous demandons au glandu la raison pour lakelle il arrête pas de zigouiller ses posts..merci..:))

dimanche 24 décembre 2006

Ménagez le chou et la chèvre


Sur notre halqa y a bien deux posts pro-nichane, ça se respecte, mais je pense que c'est équitable d'en avoir un contre, le mien ne défend pas un avis pro-islamiste, juste le mien, d'une citoyenne ordinaire, qui est non voilée, plutot se trouvant au juste milieu entre ceux ki veulent importer un concept occidental et l'appliquer à notre société non occidentale et ceux à l'esprit revenchard et fermé.
il est inconséquent de se voiler la face, et de penser que nichane n'est pas fautive, kelle a juste publié des blagues ki circulent dans notre société, de refléter l'image de cette dernière, parlons de cette image, nos blagues salées, on se les raconte en privé, jamais devant des étrangers, devant nos parents ou nos mômes par pudeur et par respect, pour pas choquer, léser..il suffit d'une scène de nu à la télé, et toute la famille rougit de honte et de gêne..c ça notre société, pudique, paradoxale, et le seuil de provocation est très facile à franchir, nichane, telquel, se targuent de faire dans la provoc, oki, alors kils fassent comme tous les provocateurs du monde ki font leur grande gueule, kils assument et arrêtent de chouiner et balbutier des excuses..ce n'est tt simplement pas digne d'un journalisme responsable.
j'espère seulement que sanaa el aji, une fille ki a l'air plutot bien, rangée et tt à en juger par son blog, vivant chez ses prents, kelle ne va pas rougir de honte kan on la questionnera sur la blague quasi pornographique où il s'agit d'un islamiste ki demande à une fille de le chevaucher, qu'elle assume, kelle va pas découvrir qu'elle est comme nous en fait, qu'elle a nos paradoxes et notre pudeur kelle a pas respecté.
le tps et le net, ont fait que que certains déconnectent de notre réalité, perdent leurs repères et se croient en suisse, notre société est ce qu'elle est et il faut désormais faire avec.
et quelle se bougent un peu, telquel, et arrête de pondre de temps en temps des articles à sensations non fondées, comme celui parlant de la sexualité des marocains, en se basant sur les résultats soi disant d'un laboratoire pharmaceutique "Pfizer" qui n'a d'autre souci que de vendre sa pilule bleue, les artciles "promo" des laboratoires pharmaceutique je connais, g travaillé pendant 4 années, dans un labo pharmaceutique, pour savoir qu'ils sont non objectifs et manipulateurs, ils n'avaient k faire leur propre sondage, objectif et crédible, au lieu se se faire passer pour des révélateurs de vérités absolues, des héros alors kils passent leur temps à glander dans les bureaux.
ce ki me surpend c kon se plaint de manque de liberté d'expression, je voudrais dire k je suis mais écoeurée, dégoutée jusqu'à la nausée, kan je me rend au kiosque et ke je vois cet étalage de dizaines journaux trash à sensations exposant des photos sordides de travelos, de prostituées, d'affaires d'adultères, de mères ki bouffent leurs gosse et autres gracieusetés et ki sont dénuées de textes potables et ki n'ont pour but que de titiller les instincts pour se vendre, nos journaux sont trash, ça frise l'indigestion et le haut le coeur, ça existe en occident, oki, mais ce genre de journaux ça représente combien dans leur panorama journalistique hein allé, 5% ?? 10%?? chez nous c pratiquement 50% sinon plus, on est en mal, de bons écrivains, de belles plumes, de vrais intellos, de bon journalistes, pkoi encourager la médiocrité ??
et l'on voudrait éduquer un pays avec ça ?? des blagues sordides et des photos lubriques ??
nichane est censurée tant miex, ça inciterait au moins les autres à réfléchir avant de pondre n'importe koi.
en matière de liberté d'expression, il a y a eu ces dernières une nette amélioration sous le règne de Mohammed VI, à côté il y a eu une amélioration du statut de la femme, une guerre contre la corruption, on arpentait notre petit chemin, on s'améliorait..en douceur, c'est vraiment pas facile, fallait ménager le chou et la chèvre, préserver un équilibre entre occidentalisés et ismlamistes ki représentent kan même l'opinion de beaucoup de marocains, pkoi provoquer et créer l'esclandre, faire reculer la machine en arrière, fallait juste un peu de diplmotie, d'égards, on peut véhiculer le même message, mais y a manière et manière et la courtoisie, la tenue est loin d'être un luxe, c une necéssité pour éviter la zizanie.
si seulement ils avaient présenté la chose, avec un dicours ki se tient,sobre, élagant, responsable, mature, stylé ki incite au respect, et assumé par la suite, leur cause serait défendable, ils seraient les martyrs de leur cause de bon journaliste engagé, là ils sont juste victimes de leur immaturié et leur inconséquence.
je voudrai juste dire kils ont tort, si ça dépendait que de moi, je leur aurais tiré les oreilles et grondé comme une môman et pardonné, pace que de toute façons, ils ont déjà payé..avec cette chouha.

ils avaient k ménager leur "chou" de journal.

vendredi 22 décembre 2006

modulation de fréquence "nichane"




parlons un peu chinois....

Je vois à travers les commentaires générés par l’affaire de la publication « nichane »que la frontière entre le « droit » humain et le droit divin s’égare encore dans la tête de la majorité marocaine dans une notion biblique à la Cécile.B.De mile galvaudant à la frontière du réel où un trône fait office de charnière en réunissant un code civil et un livre sacré et où, les différentes contradictions s'éliminent dans la symbolique forte du roi qui maintien l'équilibre dans la composition schizophrénique de la "cité" marocaine.



De ce fait s’attaquer au sacré n’est pas répréhensible du fait de porter atteinte à la dimension « mystique » qu’il véhicule en lui-même, mais devient farouchement répréhensible dans sa dimension politique car occulter le sacré reviendrait à saper à la base toute la construction socio-politique de la cité marocaine, amenant ainsi le droit à reprendre ses « droits »… dans l’entendement de la république de platon. Autrement dit le pourvoyeur de droit ne jouira plus de son « immunité » mystique indiscutable et se retrouvera du même coup sous l’application de ses propres décrets.



Or l’état, dans un élan contagieux d’islamophobie mondiale, s’était retrouvé à saper lui-même une de ses composantes de base, et non des moindres, ouvrant la porte par un « attassamouh » à outrance à des dérives « identitaires », les encourageants même parfois dans une attitude suicidaire.



Tenter de reprendre pied politiquement dans le religieux (ou religieusement dans le politique) par cette affaire de blagues est d’autant plus ridicule qu’il ajoute à la faute « politique » une hégémonie religieuse portant ainsi au paroxysme la notion de « dictature » dans un but éhonté de défendre soit disant la liberté et la dignité des citoyens. Désormais toute « faute » difficilement reprochable selon le livre du code civil, trouvera un complément justificateur dans une « interprétation » du livre sacré nous acheminant petit à petit vers la création juridique d’un délit de blasphème, et là, toute liberté d’expression sera définitivement bâillonnée.



Rappelons tout de même que le numéro suivant celui des blagues portait un article sérieux intitulé « à quoi sert le premier ministre ?». Dans un humour bien particulier il me semble que le premier ministre a répondu par sa décision de suspendre la publication et de poursuivre son directeur et la journaliste incriminée…



Maintenant répondre « bien fait pour leur gueule » aux pauvres dindons de cette farce que sont ksikes et elaji revient à répondre « bien fait pour la gueule de la liberté » et fermer définitivement sa gueule devant toute dérive future de la part de nos gouvernants. Le débat va beaucoup plus loin qu’une affaire de blagues mettant en branle un conseil de ministre et un conseil des oulémas, les deux composantes du désormais « clérical » pouvoir…





bouhali...jedbane

jeudi 21 décembre 2006

Disons le "Nichan" !




Il est sans doute grand temps de régler une bonne fois pour toute notre dichotomie sociale s’articulant sur notre incapacité culturelle à appréhender le « droit » dans sa dimension humaine sans venir à chaque fois imposer un dictat idéologique par la voix « incontestable » de la déité et des différents « ISMES » religieux.

Si l’unicité de l’homme est mise en évidence par la similitude de sa condition face au rouleau compresseur « mondialiste », l’unité du « religieux » semble plutôt avoir du mal à prendre pied dans l’entendement des ouailles, chez qui elle s’installe à travers le prisme d’une vision culturelle pas toujours très saine ni dénué de stéréotypes implantés dans un but primaire d’asservissement.

Voila qu’une fois de plus, l’aberrance de cette dichotomie se manifeste par l’absurde d’une condamnation faisant suite à une soit disant atteinte au sacré.

Driss ksikess et Sanae Elaji, le directeur de la publication « NICHANE » et la journaliste auteur d’un dossier sur les blagues marocaines, se voient menacés d’une peine pouvant aller de 3 ans à 5 ans de prison… et cela n’a pas l’air d’être une blague puisque c’est le premier ministre lui-même qui à pris en main l’arrêté d’interdiction de la revue incriminée.

J’ai toujours cru, d’après l’interprétation « commune » des textes religieux que les décrets célestes étaient « centrées » sur l’homme et sa relation au divin dans un but d’assurer le salut de son âme à travers son « comportement » en société. Or il y a des actions, autres que les blagues, nettement plus préjudiciables à l’intégrité « juridique » de l’homme et de son sacré et sur lesquelles personne des défendeurs du sacré ne se prononce jamais...

Si la constitution marocaine s’appuie sur l’article 6 pour décréter la religiosité musulmane de l’état elle n’en garantit pas moins la liberté des cultes ainsi que la liberté d'opinion et la liberté d'expression sous toutes ses formes par l’article 9.
D’un autre côté seule la royauté jouit du statut de « sacralité » et « d’inviolabilité » par l’article 23 de la constitution alors que la sacralité de « DIEU » reste à l’état de convention tacite dans le subconscient collectif et de ce fait reste non régie par les articles de loi civile menant incontestablement le premier ministre à outrepasser ses droits en se prononçant « civilement » sur une affaire de religiosité sur laquelle seul le souverain est « légalement » en mesure de pouvoir de se prononcer ( article 19).

J’aurai bien aimé que l’affaire « annajat », par laquelle près de 30 000 honnêtes ouailles se sont fait déplumés, eut trouvé pareil engouement auprès de notre primature. J’aurai bien aimé entendre crier à l’atteinte à la sacralité devant les débits de boissons où bon nombre de musulmans s’adonnent à l’art de la profanation en toute quiétude sous la garde même d’un gardien de la paix surveillant l’entrée. J’aurai bien voulu voir condamner un de ces tortionnaires des années de plomb à qui tout le monde s’est vite dépêché de donner l’absolution, car apparemment notre système semble plus prompt à pardonner aux « assassins » qu’aux blagueurs.

J’aurai bien voulu que les pourvoyeurs de droit s’exprimant avec la voix de dieu s’inquiétassent un peu plus de la « sacralité » de l’homme... Dieu, dans sa magnificence, étant largement capable de s’inquiéter de la sienne…et sûrement avec plus de discernement.


Source : kb dans Ma Roquinerie



articles en références de la constitution marocaine

ARTICLE 6.
L'islam est la Religion de l'Etat qui garantit à tous le libre exercice des cultes.

ARTICLE 9.
La Constitution garantit à tous les citoyens: - la liberté de circuler et de s'établir dans toutes les parties du Royaume;- la liberté d'opinion, la liberté d'expression sous toutes ses formes et la liberté de réunion; - la liberté d'association et la liberté d'adhérer à toute organisation syndicale et politique de leur choix.Il ne peut être apporté de limitation à l'exercice de ces libertés que par la loi.

ARTICLE19.
Le Roi, Amir Al Mouminine. Représentant Suprême de la Nation, Symbole de son unité, Garant de la pérennité et de la continuité de l'Etat, veille au respect de l'Islam et de la Constitution. Il est le protecteur des droits et libertés des citoyens, groupes sociaux et collectivités.Il garantit l'indépendance de la Nation et l'intégrité territoriale du Royaume dans ses frontières authentiques.

ARTICLE 23.La personne du Roi est inviolable et sacrée.

Malna ga3?


J'étais venue vous lire et me ressourcer. Mais, mon rhume mes 1800kms dans le corps. Oui, parce que moi qui pensais me retrouver avec Mia ai décidé samedi soir d'aller chercher la délégation à plus de 700kms de chez nous. Résultat, je suis crevée, mais je résiste encore à la fatigue et au gros rhume qui me terrasse depuis hier soir. Machi chghoulkoum? Wana mali:-) faut bien que j'emmielle quelqu'un?:-)
Yallah shi jedba? Bon, je replonge sans aucune idée de combien durera l'apnée. La prochaine fois que je vous parle d'éthique de travail goulou l3am zine!

mercredi 20 décembre 2006

Roukne el Moufti


La joueuse de tennis Martina Navratilova, ouvertement homosexuelle, condamne les expérimentations visant à altérer les hormones des " moutons gays " conduites par l'Université de la Santé et des Sciences de l'Oregon (Oregon Health & Science University, OHSU, USA). Ces expériences dépourvues d'éthique dilapident des millions de dollars d'argent public dans le but de modifier les préférences sexuelles des moutons et de les rendre hétérosexuels.
Un chercheur de l'OHSU, Charles Roselli, administre des médicaments aux moutons pour modifier l'action des hormones sexuelles dans leur cerveau. Il explore le cerveau des animaux homosexuels " orientés vers les mâles " dans le but de mettre en évidence les mécanismes hormonaux à l'origine de l'homosexualité, et de pouvoir changer cette orientation . Une autre étude publiée dans la dernière édition du "Journal of Endocrinology" par les chercheurs de la même université permet d’en savoir plus, Les chercheurs ont identifié un groupe de cellules nerveuses dans l’hypothalamus qui joue un rôle clé dans le comportement sexuel, et qui est sensiblement plus petit chez les moutons homos que chez les hétéros. ils veulent donc extrapoler les résultats de ce protocole d'expérimentation aux humains, avec l'affirmation sous-entendue que l'homosexualité humaine peut être " guérie".
Dans une lettre faxée au président de l'université, Martina Navratilova, qui a gagné neuf fois le championnat de Wimbledon, dans la catégorie simple dame, et qui détient plus de titres de tennis que n'importe quel autre joueuse dans l'histoire, écrit : " Comment se peut-il qu'en 2006, une université renommée puisse conduire des expériences aussi cruelles et aussi homophobes ? (…) Je vous prie respectueusement de bien vouloir faire cesser ces recherches révoltantes et peu judicieuses. Vous trouverez sûrement un moyen de rediriger les millions de dollars d'impôts actuellement engloutis dans ces expériences vers des projets plus intéressants, par exemple le financement d'un centre gay et lesbien d'encouragement au dialogue et à la tolérance envers les personnes de toutes préférences sexuelles ". Les tests sont financés par l'argent public américain jusqu'en 2008.
Maintenant, au Maroc, ce débat n'est pas le notre, par contre si on tient compte du fait, que 8% des moutons sont gays, il est légitime de se poser la question, à quoi reconnait-t-on la gaytitude d'un mouton ??? mais encore : hali al oudhya bi hawli gay jaïzoune aw ghayrou jaïzoune ???...:))

Ni voir ni être vue


Qu’est ce qui reste à voir ou à entendre en cette chaotique époque arabo-musulmane ? pas grand-chose disent les un, rien disent les autres. Alors pourquoi ne pas se voiler ? Même les hommes doivent se voiler.
Cette femme qui veut mettre un foulard, un voile, une serviette, une couverture, une casquette ou n’importe quoi sur sa tête, en quoi ceci gène qui que ce soit en quoi que ce soit ?
Surtout, dans le monde « libre » qui n’a pas laissé de liberté, au moins sur ce sujet, le délit est flagrant. Même pas, c’est au nom de la « liberté » que ce délit a eu lieu.
Commençons par l’élémentaire, qui attire le plus d’attention, d’une femme ou d’un homme, dans la rue ou lors d’une discussion, est ce une femme voilée ou une autre bid-nue ou poitrine … ? À première vue on peut dire que la voilée à quelque chose à cacher et la seconde à quelque chose à mettre en valeur ; quoique, dénuder les deux peut montrer l’inverse ; bon Euh, restons habillés.
Personnellement je ne veux pas qu’on s’acharne sur la voilée. Dans le monde « libre », cette femme voilée porte en elle des valeurs qui vont à l’encontre de la civilisation occidentale, liberté exceptée. En effet, pour vendre une fourchette, la formule de la femme nue (ou semi) en marketing reste valable. Et ceci, en laissons de coté, les origines gueuses de ces libertés féminines, le droit de vote des femmes en occident, la lecture objective de ces libertés, ETC.
La vraie question, est ce que nos contemporains peuvent défendre la liberté du port du foulard ? et laissons en quarantaine les modèles occidentaux ; en attendant une génération future qui pourra les étudier et nous sortir ce qui est utile.
As ... voilé

mardi 19 décembre 2006

la bête reprend du poil






















Il est malheureusement bien vrai que l’acte de célébration perpétuant la foi inébranlable de celui considéré par tous comme le père de l’humanité (Ibrahim 3layhi assalam) en arrive à subir toutes sortes de péjorations dans un but (d’origine céleste et qui se veut de plus en plus terre à terre) d’optimisation de la loi du marché.

Il est drôle de constater ce glissement du spirituel vers le charnel sans pour autant s’étonner de cette réunification qui vient dans une charnelle osmose étouffer la dualité opposant l’esprit à la matière. Jamais l’esprit n’a autant résidé dans les tripes qu’en cette « nourrissante » occasion… et si l’esprit n’en récolte que des miettes, englué dans le taux de cholestérol qui fluctue à la hausse amenant le spirituel à arpenter le spiritueux, le ventre par contre en récolte la part du lion à travers le palais duquel il en déguste tous les bienfaits de sa condition charnelle.

L’homme est ainsi fait : un esprit encapsulé dans la matière et c’est par les tripes qu’il peut prétendre accéder au sacré…d’ailleurs la foi ne réside-t-elle pas dans le cœur ??
Et à l’occasion de cette manifestation de foi par la dégustation des petits morceaux de foie enrobés dans le gras de la chair, n’oubliez pas d’en remercier le tout puissant de vous avoir donné les tripes pour ressentir toute l’étendue spirituelle des bienfaits du charnel.


bouhali....pas si bouhali que ça....

À la recherche de la quadrature du cercle


Dans la grande lhalqa politique, j’ai jamais compris une chose.
Pourquoi la droite est à droite et la gauche est à gauche? Qu’on ne me sorte pas l’histoire du veto royal du XVIIIe (Merci Wikipédia).
Pourquoi pas l’inverse? Changement de rôle et d’angle de vue. Les frontières ne sont plus d’ailleurs visibles. Un homme de gauche à droite pour plus de droiture et celui de droite à gauche pour moins de gaucherie. Je connais un homme politique «très gauche » pour sa droite et sa rivale « très à droite » pour sa gauche. Et pourtant chacun tient à sa position!
Pour les centristes le problème est moins problématique. Un coup à gauche, un coup à droite selon le sens du vent. Mais quand les cartes se mélangent, ils savent plus sur quel pied danser.
Ceux de l’extrême (droite ou gauche), ce n’est pas trop mon problème et du coup j’aime pas trop en parler.
Mais si on joint les deux bouts, les deux extrêmes, on retrouve le cercle vicieux de la politique. Et au bout du compte, tout le monde tourne dans le même rond sans point... de repère, et change de sens selon les circonstances.

Lmajdoub... tourneur en rond

lundi 18 décembre 2006

De bouche à oreille, Ils y croient, et font la queue


Les académiciens, sans diagnostics, ne le croiront jamais. Mais laissent une oreille entrouverte sur les résultats.
Ce phénomène prouve d’abord que notre médecine est malade et que les patients ne savent pas exactement ce qu’ils ont comme maladie. Et les médecins ? bon, ceux qui s’intéressent à la médecine du pauvre et qui causent le parla du patient pourront avancer des explications et des analyses sur les pourcentages des vrais cancéreux. Et ceux qui french la parle devant une grand-mère analphabète ne peuvent être que scandalisés devant le manque d’une salle d’attente et des prises de rendez-vous par téléphone ou par Internet.
Devant une multitude de dysfonctionnements dans ce secteur : manque de moyens, malhonnêteté, vide juridique …, ces phénomène trouveront de plus en plus un terrain fertile.
Enfin, pour un cas désespéré, réel ou pas, un petit tour à Skhirat pourra faire du bien ; il suffit de « ENNIA ».

Image: "Le matin"

La transe cabalistique du phénomène El Ghiwane

La formation mythique dans les années 70


j'eus envie de poster cet ancien article ici, vu son accointance avec l'esprit du blog (article paru dans le numéro 4 de la revue Ougarit : http://www.ougarit.org/revufr4.htm )


Les styles de musique surgissent du plus profond de nos êtres, là où le legs ancestral de l’expression collective se mélange aux effluves de l’expérience individuelle et de sa perception environnementale résonnante sur les cordes sensibles de notre entité interne.

De ce point de vue, la musique nord-africaine après avoir survécu à la colonisation et à l’appauvrissement retrouve toute sa vigueur grâce à l'expression véhémente des opprimés et offre une palette musicale d'une grande richesse. C'est ainsi que les " Imazighen " (berbères) qui peuplent les montagnes, de l’atlas marocain aux confins de la Kabylie algérienne, détiennent le patrimoine musical le plus ancien de toute l’Afrique " blanche ". Dans ces régions, même le " GNAWA "[1] à cessé d’être une musique d’esclaves noirs arrachés du " Blad’soudan " (pays du nègre), pour constituer, principalement au Maroc, un corps à part entière de ce patrimoine, au même titre que le genre dénommé " andaloussi-maghrebi "[2] [intégrant les deux nuances " Andaloussi " et " Gharnati "], qui constitue l’héritage culturel le plus probant d’Al-Andalus , l’Espagne Hispano-musulmane.

Alors que ce dernier genre musical, pratiqué par l’aristocratie et la bourgeoisie citadine, est synonyme de raffinement puisque il s'appuie sur l’érudition et la haute maîtrise des règles fondamentales régissant cet art, les autres genres cantonnés dans un paysage rural pauvre, enclavé et quasiment analphabète demeurent l’unique moyen de préserver une identité culturelle ancestrale. Longtemps dépréciés et marginalisés par l’hégémonie de la classe dominante arabe, ils continuent à se perpétrer dans une pure tradition orale. Entre ces deux genres s'est développé au Maroc, juste après l’indépendance et jusque dans le milieu des années quatre vingt , un genre "contemporain" (al-âasri). Ce genre hybride s'est nourri d’un " chant " patriotique au relent de " marche militaire" et du grand classique Arabe, alors en pleine apogée à travers les grandes voix égyptiennes d’Oum Kaltoum, de Mohammed abdelouaheb et de bien d’autres encore, s'est petit à petit détaché du terreau " nationaliste " pour sombrer de plus en plus dans un mimétisme culturel véhiculé par la mode médiatique de l'époque, qui acculait tout artiste ambitieux à un terrible choix : soit d'être Egyptien pour éventuellement réussir son entreprise artistique soit copier l'autre sans pour autant y parvenir.
Les années soixante dix furent certainement pour le droit à l’expression culturelle et politique au Maroc, la période la plus néfaste et , paradoxalement, la plus riche en volonté créatrice. Elles virent l'avènement d'une nouvelle conception artistique et idéologique, caractéristique de cette époque, qui tendait à engager le jeune marocain dans une voie socioculturelle s’appuyant sur un choix rythmique, théâtral, pictural et social moderne, où la connivence linguistique joue un rôle capital.
Alors que la chanson marocaine "al-âasrya" (contemporaine), médiatisée, s’essouffle dans une voie sacrifiant la création artistique pure à l’opportunisme étatisé (pour être médiatisé certains artistes deviennent fonctionnaires de l’état) sous le regard drastique d’un ministère de l’intérieur qui " balise " les goûts en matière d’art, l’avènement d’une jeune formation : " Nass El Ghiwan " (les gens du ghiwan) vient bouleverser la donne musicale marocaine.

Comme tous ceux de ma génération j’ai découvert, éberlué, à la télévision ces jeunes garçons mi-Beatles mi-Derviches qui reprenaient les apophtegmes, dignes de la cabale, d’Abderrahman El Mejdoub[3] dans un style musical séduisant. Le style folklorique étriqué et figé volait en éclat, et ouvrait la voie à un art contemporain à part entière. Cet art contemporain, parce que nourri de notre tradition orale, nous réconciliait avec une musique séculaire. Soudain réinvestie dans un style approprié à l'esthétique et à la sensibilité de notre époque cette musique, qui ne reniait ni ses racines ni les nouveaux apports mélodiques venus d'ailleurs, nous touchaient profondément. Le nom même du groupe ne fût pas choisi au hasard. Etre un "Ghiwan" c'est d’abord une coutume ancestrale qui permet à des gens reconnus pour leur probité et leur faculté de décrire avec simplicité le quotidien de la vie et les maux des gens, à travers les mots et la gestuelle. Ces chantres et troubadours transmettaient, de douar en douar, leur sagesse grâce aux seuls moyens en leur possession : le théâtre sous forme de la "hâlqa"[4] et la chanson.

Etre un " Ghiwan " c'est aussi l'histoire d'un pari qui s’engagea au début des années soixante dans le quartier "hay al mohammadi " de Casablanca, vivier du mouvement contestataire marocain dans les " années de plomb ". Cinq garçons, tous originaires de quartiers déshérités (Omar Sayed et Boujemâa -dit Boujemiî (mort en 1974)- habitaient Derb Moulay Cherif, Larbi Batma (mort également en 1997) était issu du " kariane Jdid ") vont y développer le style qui viendra révolutionner le domaine artistique marocain. cette proximité culturelle et affective allait être le ciment du groupe. Ils débutent leur carrière dans la maison des jeunes du Hay, non loin du café Essaâda (que Larbi Batma évoque comme le fief de la formation dans son autobiographie "arrahil"). Ils rejoignent ensuite la troupe théâtrale de Tayeb Saddiki[5]. L'idée de départ était simple : il fallait se réapproprier le patrimoine culturel pour créer des textes portant sur des questions de société. Fortement influencés par Tayeb Saddiki, un précurseur dans ce domaine, ils se mirent à écrire des textes "engagés" dépassant le cadre local. Sur le plan musical, le groupe composé de cinq membres s'est révélé rapidement plus efficient qu'un orchestre pléthorique et, disons-le, franchement passif. De même, les phrases musicales sont simples et faciles à répéter, car elles se réfèrent à des schémas connus du public. Ils ont fait la synthèse musicale entre le style 'arûbi (campagnard) de Boujmiî et le gnâwi d'Abderrahman Kirouj (dit Paco) ; le tout associé à des rythmes vigoureux invitant à la transe salvatrice. Nass El Ghiwan retrouvent ainsi le chemin du mysticisme tragique et révolté, exaltent le souvenir et forcent l'inspiration à partir de la " hadra " et du " hâl "[6], un hâl désacralisé et porté en-dehors de la " zaouia "[7] vers la scène afin d'embrasser d'autres thèmes sociaux et politiques.

Leur processus contradictoire qui, tout en intégrant la musique populaire, sait s'en démarquer, a eu pour conséquence l'amalgame des thèmes, des combinaisons rythmiques et mélodiques, et surtout la réunion d'instruments venus de traditions différentes : on n'avait jamais vu auparavant le guenbri gnawi[8] côtoyer le harraz hamdûshi[9], la tbila[10] des 'Aïssawa[11], le bendir[12] des chanteurs populaires, et même le banjo ou la mandoline au son métallique, instrument caractéritique de la musique arabo-andalouse. La mélodie puise aussi bien dans le melhoun[13] ou dans le répertoire profane de la campagne que dans les chants des confréries. Cependant, on remarque une nette attirance de Nass El Ghiwane vers les gnawa et les dikr 'aïssawa . Le melhoun est surtout sollicité dans les chansons s'inspirant soit d'un personnage populaire (tel Sidi Qaddûr Al Alami), soit d'un thème pouvant être réinterprété dans le présent (A sbhân Allah d'Al-muwaqqit), soit des quatrains du soufi itinérant, Sidi Abderrahmân al-Majdûb.
Comme tous ceux de ma génération j’ai vibré au son de leur mélodies. Au delà du rythme et au delà des paroles, ces chansons réveillaient en nous quelque chose de profond. Une réminiscence ancestrale nous faisait glisser, tantôt avec douceur tantôt avec frénésie, dans les brumes d’une une transe cabalistique (hâl) où chaque mot, porté par les basses vibrantes du " genbri", retrouvait toute sa dimension spirituelle en puisant dans le mysticisme, et où le chant guerrier se mêlait aux lamentations pour nous transporter dans des dimensions d’une mémoire collective séculaire jamais atteinte.

Le langage employé rappelait étrangement le langage médiéval appelé "langage des oiseaux" autrefois utilisé dans les textes traditionnels et les ouvrages alchimiques de la France médiévale et qui fût reprit par la cabale. Langage secret réservé à la véritable élite de tous les temps, celle des érudits et non des possédants. C'est ce langage même qui fut perpétué par les trouvères et les ménestrels( à l’image de nos " ghiwan ") qui, allant de château en château, transmettaient les vérités à qui était apte à les comprendre. En cela il englobait harmonieusement les principes de la cabale et ceux du soufisme. Ce langage ouvre en nous des espaces qui résonnent bien au delà de ce qui raisonne; des espaces qui redonnent aux mots le souffle qui de part en part les traverse.

Nass el ghiwan étaient des contestataires et avaient su instinctivement, par leur talent à l’état brut, transmettre leur message à travers ce langage à double regard qui évitait la censure despotique des années soixante dix pour dénoncer un état corrompu et nous faire entrevoir une identité culturelle authentique. Une identité dans laquelle récuser l’existence d’une orientation surnaturelle des actions prescrites par la religion reviendrait à considérer celle-ci comme un juridisme ritualiste. Ils nous on fait entrevoir la fraternité en remettant en cause la sacralité par le sang dont se nourrissait le féodalisme.

En regardant dernièrement dans une émission télévisée qui rendait un hommage tardif à ce qui restait de cette formation mythique [que Martín Scorsese, le producteur américain, a décrite comme les Rolling Stones de l'Afrique], je ne pus m’empêcher de penser tristement que le Maroc à été privé d’une révolution culturelle cruciale à son émancipation. Je ne pus m’empêcher de me rappeler que des choses graves se sont passées dans les années soixante dix , période où la brutalité policière a contraint les intellectuels à battre en retraite, à ne plus se mêler de la chose publique.

Nass el ghiwan et leur transe mystique demeureront le symbole vivant de cette lueur d’espoir emblématique, entrevue à un moment par tous.

Kb
Casablanca le 29 mai 2004
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Notes de bas de page
[1] Style Gnawi: Au Maroc la confrérie des Gnawa s'est constituée a partir de populations originaires d'Afrique Noire, principalement des esclaves et leurs descendants. A l'époque des sultans Moulay Ismail (1672-1727) a Meknes et Moulay Abdellah (1757-1790) a Essaouira, les Gnawa ont été déportés en tant qu'esclaves de leurs terres d'origine, l'ex-Soudan occidental (Mali, Guinée, Ghana), pour constituer la garde noire chérifienne. Les Gnawa associent musique et guérison pendant leurs nuits rituelles (Lila) de transe. La musique est rythmique, les paroles sont inspirées des saints de l'islam et des cultes de l'Afrique.

[2] " al-andaloussi-maghrebi " appelé aussi " tarab al-andaloussi " doit son origine à Ziryab, grand maître de l’école arabo-andalouse . Il est à Bagdad le disciple d’Ishaq al Mawali , maître de l’école des " udistes " (luthistes) . Devenant meilleur que son maître, Ziryab est contraint de quitter Bagdad, il se retrouve à Cordoue en 822 .Il est un musicien extraordinaire mais aussi un grand lettré, un astronome et un géographe. Il a amené avec lui la grande tradition des udistes en Al-Andalus . Il a inventé avant tout le système des noubas qui a déterminé les formes, les genres et les modes pratiqués encore de nos jours. Cette musique a ses caractéristiques propres qu’elle a développé au cours des siècles .
On l’appelle aussi " Al-Ala " ou " tarab al-Ala ", elle représente la musique classique profane .
La musique arabo-andalouse a été amenée au Maroc après la chute des arabes en Andalousie . Elle s’est implanté principalement à Fès, Tétouan, Rabat et Oujda. On l’appelle soit " fassiya " ( originaire de Fès) soit " tetouanniyya " ( originaire de Tétouan) .
A Rabat et Oujda a surtout été développé un style dit " Gharnati " , en hommage à la ville de Grenade, dernier bastion de la présence arabe en Andalousie . Gharnati signifie littéralement extase grenadine, ce style est caractérisé par la prépondérance des instruments à cordes pincées : on y rencontre la mandoline et le banjo

[3] Abderrahman El Mejdoub : poète soufi populaire du XVIe siècle (mort en 1565) dont l’œuvre orale continue, malgré toute cette distance temporelle à être présente dans la vie quotidienne des peuples marocain et maghrébin.
Comme beaucoup de célébrités maghrébines, comme pour Ibn Khaldoun par exemple, El Mejdoub est aussi un de ces héros que chaque pays du Maghreb revendique et qui, par l'instabilité de leur vie, leur errance au hasard des pouvoirs, des exactions ou simplement par goût de l'aventure et de la connaissance ont livré à chaque portion de la terre maghrébine un legs qu'elle conserve comme partie constitutive de son patrimoine. Une personnalité comme celle de Mejdoub, démontre bien une communauté linguistique, psychologique et culturelle dont les peuples maghrébins sont conscients et qui s'impose assurément lorsqu'on aborde ces problèmes avec le sens critique nécessaire, avec l'esprit refondateur des sciences humaines coloniales. Ainsi, Si Mejdoub est né à Tit, sur la bordure du Maroc Atlantique, entre El Jadida et Azemmour, si la langue où ont été conçus ses quatrains a été influencée par le dialecte arabe algérien, s'il a passé une partie de sa vie en Tunisie et en Algérie, nous voyons largement qu'un souffle commun a traversé le Maghreb, que ce sont les réalités maghrébines dans leur ensemble qui sont concernées, passées au filtre d'un esprit et d'une psychologie exceptionnels et transmis. L’œuvre de Mejdoub a nourri les langues populaires maghrébines d'un certain nombre de proverbes, de tournures, de mots et de formes. Mais comme toute œuvre de cette facture, ne comptant que sur la mémoire pour sa transmission et sa sauvegarde, elle s'exposait à la dilution, à la perte de son identité.

[4] halqa : troupes qui se donnent en spectacle sur les places publiques où ils forment leur "cercle" de spectateurs (hâlqa), à côté d'autres cercles, de charmeurs de serpents, conteurs, devins, acrobates. Marrakech et sa place Jama lfna perpétue toujours cette tradition.

[5] Tayeb Saddiki : Monstre sacré du théâtre marocain. Il a redonné une dimension d'actualité à ce poète maghrébin authentique qu’était Abderrahmane Al Majdoub dont l’œuvre sauvée partiellement grâce à quelques recueils et monographies était tombée dans l'usage de consommation anonyme.

[6] hadra et hâl : l’hadra est en général une veillée mystique qui consiste par la transe à exorciser les possédés au moyen d’une musique à la vibration puissante qui résonnait jusque dans le fond de l’âme et ce à l’aide du gembri gnawi ou de l’allun. l’Hâl (traduit littéralement veut dire " état ")étant ce moment charnière qui précédait la transe et où l’être bascule du conscient vers l’inconscient mystique de la transe libératrice.

[7] zaouia : La Zaouïa, dans toutes les terres islamiques, est le lieu de refuge, l'asile sacré où le pauvre comme le riche trouve sur sa route la nourriture et le repos. Paye qui peut. La communauté vit des dons et des aumônes du passant et aussi des biens de l'orphelin dont elle se fait la tutrice lorsque la justice l'ordonne. L'hospitalité de la Zaouïa est forcément limitée pour éviter l'encombrement, mais elle est inépuisable. Elle est parfois une communauté puissante et empreinte de justice et d’équité retranchée dans une forteresse.

[8] guenbri gnawi : Instrument à trois cordes à son grave en forme de demi-tronc d’arbre avec un manche carractéristique des gnawa d’origine noire-africaine.

[9] harraz hamdouchi : un grand tambour à cadre contenant deux cordes à l’intérieur qui lui procuraient une résonnance particulière

[10] tbila : genre de petit tam tam

[11] aissawia : La confrérie Aïssawa, fondée par le saint Sidi M'hammed Ben Aïssa, dont le tombeau se trouve à Meknès, fait partie des ordres mystiques donnant à la musique un rôle spirituel éminent.

[12] bendir : tambour à cadre porté d’une main et battu de l’autre produisant de fortes vibrations

[13] Le Melhoun, à l'origine pure création littéraire, s'est imposé comme un art poétique aujourd'hui connu au Maroc sous le nom de Qassida du zajal. Associé à la musique, le Melhoun s'est très vite propagé à travers le pays où il a acquis une notoriété inégalable, particulièrement auprès des travailleurs et des artisans

Déliriums extrêmens..:))


ma playlist, celle que j'écoute presque chaque jour et ki renferme à peu près tous les genres musicaux; elle me fait ressentir la haine du Rap, la rage du Rock, le blues du Jazz, je retrouve la nostalgie des eighties, la magie d'Oum keltoum, l'éloquence la poésie de Nizar sublimées par Kazem, il se peut même que je me déchaîne sur un morceau de Black eyed peas ou Pussycat dolls, que je sois troublée par Gainsbourg, que je verse une larme ou deux sur un morceau d'Aznavour..
mais de toute cette liste, il y a kun morceau ki boulverse mes tripes, réveille en moi cette chose tribale presque incontrolable..et transoporte hors du temps hors, de l'espace la gharbaouiya m'khal'ta fer3'damha que je suis..:))
pace que c l'halqa, k ça parle de Bouhalas..et k je le considère comme meilleur tube de tous les temps..je vous l'offre..:))

samedi 16 décembre 2006

Premier Discours de Super Général de la Halqa du Maroc (SGHM)


Chères h'layquiates, chers h'layquias, profitant du début de l'halqa, donc de yamat l'ghaf'la, et compte tenu de cette organisation basique, avec un patrone, Bouhali, ki profitant du chaos du début se complait allègrement dans sa dictature, , et qui se manifeste juste pour dicter ses règles en intimidant les troupes par des posts exhibs phalliques, tellement provoc, kon ose même pas y répondre.
donc profitant de cette gha'fla, avec tous mes respects..:)), et puisque les postes sont vacants, et pour votre bien hein? je me nomme Super Général Pleine de l'halqa..
donc, du haut de mes 1.58m, je toise là 11 paires de r'kabis, devant cet effectif, certes intéressant pour un seul blog, un début, et comme ma philosophie est : pkoi se contenter de moins kan on peut avoir trop, je decrète que c'est un effectif insuffisant, ki ne justifie pas ke l'on bouge notre auguste postérieur..ni la besogne d'épingler nos neumbreuses médailles, pour nous adresser à vous simples soldats.
je declare donc ouverte, la croisade pro-halqa, et vous charge d'étoffer cet effectif, par la suite bien sûr vous serez récompensés, ne vous inquiétez pas, vous serez chacun cabrane chef de sa coubbania..
alors, sortez prêchez la halqa, faites sa pub,chassez du blogueur, du bon blogueur, laissez des com dans les blogs de vos anciens amis, des invitations, des e-mails, amadouez, si ça marche pas, menacez, on s'en fout..l'heure est grave..bref, amenez moi de la brebis égarée, et périodiquement rendiw lia l'compte..
allé, tahiya, garde'f bel biane, rompez et surtt INTACHIROUUUUUUUUUUUUUUUUUUU
Ps : première victoire de notre croisade; une nouvelle recrue, Charif, parrainé par le cabrane chef bsisima, ki a désormais sa propre coubbania, nous demandons à Bouhali de bien vouloir rajouter le lien de son blog illico presto..:))
Pause famille, Mia arrive!




Trou de serrure pour les curieux..:))




Votre dernier (e)
Repas :
saucisses au frites
Film vu : Tom & Jerry
tube "vraiment écouté" : Nouvelle compilation de Nass Elghiwan
parfum mis : Cacharel, il y’a 3 ou 4 ans
truc perso acheté : un pantalon velours à 250 DH
blog potassé : L’Halqa
livre lu : Jawahir alkorane de l’Imam ElGhazali

le tt premier :
bisou échangé à l'âge de : 12 ans
Amour à l'âge de : 14 ans
Première fois :)) à l'âge de : trou de mém

ce qu'il y a :
dans la poche droite de votre veste/pontalon :
briquet
sous votre lit : je suis au bureau
sur le côté droite de votre clavier : la souri
dans votre tête comme projets : trouver la bonne formule pour TVA de ma maison ; vendre ma voiture et acheter une Logan

vendredi 15 décembre 2006

Trou de serrure pour les curieux..:))


Voici le premier défi, à copier/coller et remplir histoire de faire connaissane, c un peu ado je l'accorde..mais g jamais dit que je l'étais pas :

Votre dernier (e)
Repas : tajine dial lham bel barqouq
Film vu : our fathers; scandale de la pédophilie au sein des églises, mais bon fo avouer que nos m'sid d'antan zétaient pas épargnés.
tube "vraiment écouté" : morceau de jazz sur un blog.
parfum mis : intuition d'estée lauder..:)) après mon bain bi-mensuel..:))
truc perso acheté : mon slibard, peau de vache pour l'occaz, non soyons sérieux..:))..des piles pour mes 5 télécommandes..:))
blog potassé : les deux derniers Loula.
livre lu : possibilité d'une île de houellbecq

le tt premier :
bisou échangé à l'âge de : 17 ans
Amour à l'âge de : 17 ans
Première fois :)) à l'âge de : 25 ans, nuit de noces...bien sûr non mééé
...:))

ce qu'il y a :
dans la poche droite de votre veste/pontalon : rien chui en jogging difforme chez moi
sous votre lit : probablement des moutons, pas le courage de vérifier.
sur le côté droite de votre clavier : les clefs de la pharma
dans votre tête comme projets : arrêter un peu mes conneries et m'attaquer à mes paperasses de compta de fin d'année, reprendre la natation et remettre de l'ordre dans mes placards.

et surtt pas de triche..sinon, je boude de devant..MOUHAHAHAHAHAHHA

S'épier soi-même pour comprendre les autres



Moi qui a peur des autres, et ne savant pas pourquoi ;
Je découvre que ces autres ont aussi peur de moi ;
Je ne sais pas qui est derrière tout ça ;
Sûrement quelqu’un qui n’aime ni moi ni les autres ;
Car s’il est parmi les autres il aurait peur de moi ;
Non, ce quelqu’un n’existe pas ;
Aimons nous sans avoir peur alors ;

Vive l'anonymat



J’adore dire des conneries avec des gens intelligents ;
Mes conneries me gênent moins que celles des gens que j’aime ;
Je préfère un monde dominé par l’argent que celui dominé par les idées ;
L’Halqa ne pourra être meilleure que les Hommes qui l’animent ;
Et, ce n’est pas comme le gala, organisé par ceux qui ne donnent rien, au profit de ceux qui n’ont rien ;
Bouhali, tu n’as pas les défauts qu’il faut pour être un être supérieur ;
Garde l’anonymat, car c’est terrible de n’être toute sa vie que celui qu’on est ;
Ce n’est pas comme Jamaâ L’fna, je vois et je connais qui parle !!
Et, sans la honte nous irions tous cul nu ;





Inspiré de de WOLINSKI "La morale", LE CHERCHE MIDI EDITEUR



Un SUF: Sans URL Fixe

L'impudique vérité...




















Haro sur la bêtise voudrai-je m’égosiller à crier sur les toits !
Les culs de poule et le rictus en bouche, la liberté d’expression fait fausse couche dans l’organe du pourvoyeur de droit…
Que tazmamart renaisse de ses cendres, sa pénombre est plus clémente que la fausse lueur d’espoir affichée à la une du quotidien levant qui se couche à l’horizon de la vérité, érigeant en phalle impudique le mensonge...qui attire les mouches…
Je ne me tairai pas, et je cracherai à chaque fois que vous ouvrirez la gueule sur la suffisance du dire
« indimaj » sur votre langue n’est qu’un exil de plus. La pauvreté se verticalise faisant la mise profonde qu’ il faudrait tout un tube d’ « attassamouh » pour le suppôt de la « mouwatana » qui ne dépassera guère le scrotum en matière de foi…et pourtant beaucoup y croient chez mes frères de son….

Oh, que ouiii, scandalisons nous, syndicalisons nous..


La halqa hypnotise les blogueurs, les saccage, nos sites perso dépérissent..Bouhali.. vamiprise ses disciples cagoulés, on sait pas ki est ki..on fait que poster, k commenter en aveugle.


L halqa est sensée être un site de blogueurs, sans blog perso, on n'est plus des blogueurs..

Kb, délaisse le sien, 2 com kil laisse sans réponse, loula aucun nouveau poste la pov', le glandeur non plus..moi ( aahhhhhhhhh soupiiir); il fut un temps ou j'avais 15 com fastoche, maintenant; suis arrivée à un point ou je booste mes com avec les miens, la hoonte !...


on veut plus potser en noir ( baghiyne louraq à lbouhali)..On veut les liens de nos blogs affichés bien en vue sur la place halqa sinon ce serait ta tête et tt plein de pub pour nos blogs..p'tain les mecs !! on est devenus communistes :))


Que dis-je des esclaaaaaaaaaaaaaaavves..


sur ce, je boude...

Ce que j'aimerais passer une journée comme celles d'Alexandre le bienheureux

Vous comprenez pourquoi il est, parfois, bon de vivre loin du monde:-)

jeudi 14 décembre 2006

Non plaise à l’Ass des as des Ass..


Vivant dans la nature simple, douce et agréable ;
Elle fait les choses bien et avec le peu qu’elle a ;
Elle a fait ceux qui savent tenir debout sur un terrain boueux, même sur l’eau ;
Elle a fait aussi ceux qui marchent sur un terrain ferme ;
Tous marchent à pas sûr d’éléphant et léger d’oiseau ;
Ô Bouhali, si tu savais ce que cachaient les mots, tu douteras de « rien » ;
Et si tu savais d’où venaient les mots, un demi-dieu tu seras ;
Sais-tu qu’Allah a distingué Adam par les mots ?
Oui, je me méfie des mots, qui tuent et qui guérissent!
Ô Bouhali, si tu savais quel mot me manquait.
Un As des Bouhalis

Réponse aux incrédules...ces as des ass !




















Bon arrivé à ce stade de blogomania, (encore un mot non homologué par l’académie des lettres qui peine à suivre vu la prolifération de la terminologie du nouveau qui n’arrête pas de se renouveler) faut-il sans doute apporter quelques clarifications sur la hauteur de notre (notre ici veut dire moi, et uniquement moi, dans toute l’unicité de ma particule) esprit à qui la panoplie des mots existants ne suffit plus à traduire la particularité de sa sublime essence qui galvaude à des hauteurs que très rarement égalées de la part de ceux qui se prétendent être mes semblables…ces prétentieux !

C’est donc en toute modestie que je soulève un pan de mon humble savoir pour que mon illustre vous éclaire de toute la force de sa lumière et vous permette, même de très loin ce qui n’est déjà pas peu, de me suivre dans mes ténébreuses, quoique distinguées, élucubrations.

Le mot « NASME » naquit donc dans notre impénétrable esprit un jour de grâce où, me mettant dans la peau des plus commun des mortels ( de ceux qui regardent la télé une bière dans une main et les vergetures de l’embigoudée moitié dans l’autre), je regardais débattre et se débattre la chose poilue qui occupait, d’après les aboiements de mon chien qui le prenait pour un de ses cousins afghans, le fauteuil de la primature, pas encore mature, de la très culturelle ministrerie.

Boule de poils s’onanisait donc ( ou s’ânanisait pour les moins instruits) dans son discours à s’enivrer de son éjaculation verbale (on entendait en bruit de fond… du fin fond de son cortex les aaah aaaah !) où chaque chute de phrase résonnait en orgasme qu’il nous balançait - blowjob éhonté - en plain visage dans un écarquillement d’yeux qui se voulait complice.
J’en fus écoeuré. C’est là donc que mon esprit, à la pertinence certaine en matière d’analogie animalière sur le point commun, s’en vint à le comparer à un nain de jardin se livrant, devant une assemblée d’ânes du poitou, au plaisir de l’onanisme…le plus bas, celui que la roture dénomme branlette,
De Nain à orgasme la contraction de l’accouchement ne tarda pas à provoquer l’ostracisme douloureux de ce nouveau mot dans la terminologie mes neurones emmagasineuses…et c’est ainsi que "NASME" naquit pour le plus grand plaisir des ronchonneurs en manque de verbe rabroueur….

Bouhali…le grand

De ce qui plait au nasme...















Il est véridiquement vrai qu'en revenant en arrière à reculons on ne peut que constater de voir que le vocable mot est traître félon de par sa couardise peureuse à vouloir désirer dire ce qu'il ne pense onques jamais.
Mais parlons à discourir du pléonasme répétitif qui temporise à gagner du temps en attendant l’atermoiement de la mémoire perdue dans son égarement à chercher le perdu de l’égaré dans le farfouillement de l’entendement du sens à prononcer le dire...

Et du coup choc, je ne sais plus ce que je voulais m’exprimer à dire

Oui !...ça me revient en récidive...c’est la faute à Leglandu et son Dicomoche

Houcine Slaoui

Bon, j'allais parler de la pluie qui ne cesse de tomber et du' zeliq' qui s'ensuivra. Mais, je suis tombée sur un petit bijou que je partage avec s7ab Lhalqa et sur mon autre blog.

mercredi 13 décembre 2006

Toujours dans l'esprit l'Halqa " histoire véridique"..:///


je me suis toujours demandée, quelle est la motivation d'un dentiste, sinon un sadisme ki s'ignore, comment peut-t-on supporter le défilé de gorges putrides, s'acharner sur des chicots moisis d'un patient gigotant, gémissant..si ce n'est le plaisir malsain de faire mal et de s'en delecter.
comment peut on oser exercer un metier, dont seule l'évocation fait frissoner le commun des mortels...?? mais g gardé des doutes kan même..et supportait tant bien que mal mes visites chez le dentiste, jusko jour où..ayant passé deux jours d'une garde infernale, à souffrir comme une damnée, à cause de deux dents de sagesses ki me vrillaient la tête de douleur..c'en est devenu tellement insupportable, handicapant, que g décidé de les arracher toutes les deux, en une seule séance..
suis allée donc voire ma dentiste, une femme plutot douce, sympa dont g fait la connaissance au hammam, fesskhoune..je me suis dis que cette amitié, jouerait en ma faveur et qu'elle allait me réconcilier avec le métier dont apparement elle excelle..
une fois installée, anesthésiée, elle m'a sortie sa panoplie sado-maso..et du coup t'ssyfate, elle est devenue nerveuse, habitée par une energie malveillante, me pressant d'ouvrir la bouche à me faire déboiter la machoire, et m'ordonnant d'arrêter de chouiner, pace k " ça la rendait nerveuse", me suis dis, juste un mauvais quart d'heure et ça passe, avant d'entendre un affreux craquement au fond de la gorge, g cru à une fracture osseuse avant de réaliser, que c t sa curette, en métal ki c cassée sur ma dent, g frôlé l'infarctus..mais en bonne fille courageuse g tenu kan même, jusqu'à ce que sa nouvelle curette, rate ma dent mi-arrachée et me perce les amygdales, la, g complètement pété les plmobs, je l'ai suppliée d'arrêter..elle m'a retenue avec ses coudes, m'affirmant avec un ton haineux qu'il faut en profiter tant que l'anesthésie opère, j'avais la muqueuse buccale en lambeaux, du sang ki se deversait, on dirait un mauvais gore, mais plus je saignais, plus elle s'activait..en pestant que ma bouche n'est pas assez ouverte, pourtant je faisais de mon mieux, au fur et à mesure kelle curait, la manche de sa curette raclait la comissure de mes lèvres..bref..j'avais la bouche en kafta, et les comissures des lèvres bien saignantes, le lendemain..j'affichait une tronche d'horreur, une hémorragie ki a duré deux jours malgré le traitement et une bonne partie de la peau des joues ( face externe je précise), était littéralement arrachée sous les va et vient de la curette en métal..
g continué cette garde, sous les regards suspicieux des clients, ki avaient du mal à imaginer la raison pour la kelle j'avais la peau des joues arrachée..jusk ce k l'haj m'hammed me le demande " malek a benti ?? ach had l'hala ?? yakma chi mar'd ??"
après avoir écouté mes explications, il a répondu " la prochaine fois t'as k aller voir ba rezzouq de ma part, il anesthésie lui aussi et de toute façons soies certaine ma fille, que t'aurais pas cette tête de me'grissya"..:))

llah irehmek 3liha a ba m'hammed..:))

Hada 7al lbouhali

Bon .. ça démarre fort..
et comme c'est l halqa, il faut un peu de musique dial hlayeq..
Et je veux surtout (vu ma paresse de clavier) avoir le titre auguste du premier poste musical...
fkhater nass lhalqa.....
ou fkhater lbouhali

(imane.. choufi men halou )



Darga - Hal El Bouhali



kingstoune...

Que d'eau, que d'eau !



















les 4 étapes de la vie

Et c’est là que l’on se retrouve à boire la vie jusqu’à la lie…
Même en pré maternelle (la vraie…avant de vider les sacs de bourses dans l’école…de l’utérus) nous baignions dans le monde aquatique du liquide amniotique et si l’on remonte plus loin, jusqu’au précambrien de nos courtes vie, on retrouvera toujours la liquidité blanche laiteuse où baignent virulents les céphalopodes spermatozoïdes de notre aqueuse origine...

Je viens de loin, ... encore plus loin


Aussi serein que pacifiste, aussi beau qu'élegant et aussi passionné qu'intelligent que quelque part en Irak un parti "politique" porte son nom, ses vertus et ses qualités.
Chez nous, il fausse les statistiques sur la consomation d'énergie indiquateur du degré d'industrialisation, de développement et parfois de "civilisation". Sous d'autres cieux, son utilité est dans son inutilité; libre dans le décor, nourri logé sans "travailler" ou fournir de l'énergie.
Aussi occupé qu'il lui arrive de bander pendant le travail; quoique ses cousins bipèdes le font aussi. Ils acceptent l'inacceptable et avec "joie". Ils faussent les statistiques sur travail<=> production et développement <=> civilisation. Aussi haut que ce bipède est placé, aussi visible est son bandeau. Il pousse ainsi ses frères a s'approcher plus de leur coussins qui faussent les statistiques sur la consomation d'énergie.
Ce signe qu'il porte ne change rien dans sa nature et sa destinée; quoique ses cousins bipède s'en trouveront métamorphosés.
Laisse dormir son autre cousin bossu .
Un cousin de Berrechid

Les nouveaux abrutis du portable


Je viens de voir une grande affiche qui glisse sur un grand panneau, devant un immense rond point. Il y a beaucoup d'affiches de ce genre dans nos villes. En quatre mètres par trois, on visualise trois publicités. La dernière m'a marqué. Elle est dans l'air du temps, c'est un symbole, une analogie. On y décrit un produit totalement inutile, le téléphone portable.

Des millions de gens, potable à la main dans l'oreille se répétant la sempiternelle sentence de l'ordre des vies bien ordonnées : "T'es où là ? Abbbaaasss ?"
La fin de la journée s'accompagne des trompettes qui pètent en toute impunité quelques sentences sans odeur, servilité à la con, tétine plastique à l'oreille. C'est l'embryon de l'intelligence artificielle.

Aujourd'hui un téléphone portable et un scénario de Lalla Fatima, demain, des puces dans le cerveau et des piercings à la place des yeux, pour voir ce qui se passe dans le noir des consciences.

Il nous en faut de l'artifice, mais sans le feu sacré des vieux enthousiasmes. Et pas grave si le niveau baisse, puisque les nouvelles digues de la connaissance sont cybernétiques.
Ce dernier oblige des millions d'abrutis à être en permanence injoignables, et à payer régulièrement de petites sommes afin de maintenir, l’abonnement et les boîtes vocales qui permettent d’entendre des voix et des gargarismes. Bref.

Le téléphone de ma publicité est encore plus inutile, et vous rendra encore plus paresseux, plus gras, plus "in", gadgétisé et abruti : avec lui, il suffit de prononcer le nom de l'interlocuteur pour qu'il compose son numéro. Merveille de la synthèse vocale appliquée au superflu. Non seulement les abrutis parlent haut et fort dans les lieux publics, ils vont maintenant crier des prénoms à leurs portables : « Abbbaaassss !!! » et entendre leur voisin du bus, leur répondre, parfois : "oui, c'est moi, comment avez-vous deviné ? mall dine mouk kat raouwet?".

Non, je plaisante, le portable pour paresseux ne peut en aucun cas favoriser la promiscuité. Seule nos bus bondés en heure de pointe le peuvent. Le nouveau téléphone est encore plus indiscret que les autres, car vos voisins connaissent le nom de votre interlocuteur.

Mais comme les gens n'ont pas grand-chose à se dire, qu'ils s'appellent en gueulant alors !!!

mardi 12 décembre 2006

greu greu !



Je suis toujours ému de constater que tout le monde, ou presque, se trouve fasciné par les bébés. Bien sûr il y a cette peau satinée, ces yeux en lever de soleil sur un ciel d'un blanc bleuté sans nul autre pareil; ces petites mains potelées qui s'offrent à nos bouches gourmandes, et toutes ces odeurs de salive et de lait caillé; mais il y a certainement autre chose...

Autre chose de mystérieux, d'intangible, qui crée cette ineffable sensation d'être en contact avec le merveilleux.

Dans un bouillonnement mousseux de dentelles froissées, le bébé est la!

Je devrais écrire que le bébé est-là, et c'est sa manière d'être-vraiment-là, qui lui donne tout son sens. Le trait d'union tente peut-être justement de dire quelque chose d'un lien, d'une union retrouvée ou pas encore perdue.

Le bébé accompagnant de son léger gazouillis, le vol frisé de ses menottes rosées, est sans projet, sans dessein. Il n'a rien à prouver et il peut tout éprouver. Comme il ne peut rien nommer, aucun objet n'est enfermé dans les catégories de son esprit. Il goûte , il voit, il sent, il touche, il entend tout ce qui est autour de lui comme une manifestation de la vie, source d'émerveillement à chaque instant. L'enfant a toujours cet écarquillement démesuré du regard...

Se peut-il que nous ayons un jour vécu cette évidence éloquente? Quelle discrète hostilité nous a lentement exilés de cette forme de vie?

Nous nous sentons bien différents du bébé, car pour nous, toute chose peut être appréhendée et enfermée dans un concept. Chaque "ça" que je peux étiqueter me fait entrer dans une relation avec lui et je vais vouloir le posséder ou le rejeter selon qu'il m'est agréable ou non.

Swami prajnanpad écrit :" quand je reconnais que quelque chose existe, j'établis une relation et c'est cela être indépendant".

Commence alors une course effrénée pour avoir ce à quoi je souhaite rester uni, au sacrifice de ce que je peux être.

Dans mon mental enclos de désirs, s'agitent sans répit toutes les pensées qui m'amèneront à faire toujours plus, pour avoir toujours plus. Je m'éloigne irrémédiablement de cet être-là, source de plénitude et j'ai parfois le sentiment d'avoir été floué sans trop savoir par qui...
Il y a comme une nostalgie de la transparence avec la grande vie, et la tendre fraîcheur d'un bébé nous insuffle, l'espace d'un instant, la conscience de notre déclin.

...et dans son suave babil, nous l'entendons nous chuchoter tendrement, que quand ON NAIT, ON EST, et que plus on grandit, plus ON SE FAIT "AVOIR"...

heureux qui comme bouhali...











Il faut dire que le blog démarre fort. Né il y a quelques heures seulement et déjà cinq post, avec un forte probabilité de voir ce chiffre tendre vers la hausse avant la fin de journée.
Je rappelle que c’est Imane qui en a susurré l’idée (sous une forte démangeaison psychotropique sans doute) et c’est bibi qui en a modestement édifié la charpente. Bien sûr ni le format ni le contenu ne sont figés et toute contribution ou idée reste la bienvenue pour enrichir cette expérience qui va nous mener on ne sait où.
En attendant ne nous posons pas trop de question sur le devenir et vivons cette blogofantaisie de toute la force de son présent


Frida Kahlo, La colonne brisée

Déjà entrer dans le saint des saints fut tout un exploit. Malna 3la had al 7ala ya Bouhali:-)?

Vous aimez Frida? Moi, j'adore cette femme, ses toiles, ses angoisses. Le choix de La colonne brisée n'est pas fortuit. Dans ces moments de lynchage collectif, la femme est encore au centre de l'équation. Couvre-toi, marche au pas, tais-toi et surtout ne te fais pas bruyante. Sois une ombre de ton ombre (facile celle-là, pardon Jacques), couvre-toi de noir c'est un sauna portable. Cache tes formes car elles excitent les passants, ferme tes volets car on pourrait entendre ta voix. Ouvre tes jambes que nous t'excisions pour ne pas courir après le plaisir, ouvre-les encore pour ressentir la douleur de l'enfantement. Ouvre ta tête pour que nous extrayions ce que tu es et que nous placions l'image de que nous voulons que tu sois.
Baisse les yeux car nous ne saurons soutenir ton regard souvenir de notre exil chimérique. Voile ta voix car elle est graine de turpitudes. Rase ta chevelure car elle est appel à la luxure. Eloigne-toi et je m'éloigne de ce pas car je dois aller travailler!

Blogging de 3ème type


bonjour tout le monde, j'espère que l'on sera nombreux à participer à ce blog, un moyen pour mieux se connaître entre blogueurs, ressérer les rangs, discuter blogging, et surtout de sujets plus sensibles, sans être confrontés à la lourdeur de com, aux jugement tranchés, moralisateurs, que l'on soit plus libres dans ce blog, que le notre..et surtout, pourquoi pas délirer, tchatcher, glandouiller, débatouiller des petites choses de la vie..une sorte de tite recré, ou une séance papotage lors de nos pause-cafés..

merci Kb et bonne continuation à nous..:))

désolée pour le Staïle sé pas faire dans le solennel, suis plutot style vache délurée au langage chatois..:))

lundi 11 décembre 2006

Bdina ??




















Bon à ma montre seikok quartz, il est 15h15 (3h 15 PM pour ceux qui sont monochromatés à 12) et je donne le coup d'envoi à la zone blablateuse interactive de la blogoma ou tout un chacun et toute une chacune et toutes en kamon (en choeur zaama...) peuvent venir déblatérer les tripes à sa mère, les couilles à son père et l'dentier d'sa grand mère sans limite de sujet, de longueur, d'intensité, de mensonges, de délires, de désirs, de fantasme, de rêve, de cauchemard, de pertinence...l'mouhim...ou zid ou zid

maintenant si vous trouvez cette intro plutôt bancale, mettez y du votre et voyons ce que cela donne

kb