mercredi 31 janvier 2007

pour (presque) tout vous dire...

Comm initialement posté chez laroussi en réponse à son
Alors, parlons d'autre chose



Il n’y a pas assez de mots pour tout dire... d’autant plus que chez nous il faudrait inventer des mots nouveaux pour essayer de visualiser des concepts auxquels toute la panoplie des philosophes de la galaxie – de sinanthrope à Deleuze en passant par Platon et xc2301 (de la galaxie du centaure) – n’ont certainement pas pensé...mais gardons espoir. Dans un univers au sombre avenir, hermétiquement clos à toute nouvelle flamme de pensée salvatrice, il demeure un petit village d’irréductibles gaulois où le supérieur de l’esprit se ressource et, par la voix de son champion, redonne au concept ses lettres de noblesses.
Ainsi s’est donc exprimé, dans une profondeur d’esprit que seule l’enclume pourrait concurrencer, la royale Ségolène, ramenant l’expression racailleuse du grand penseur SARKO à celle d’un nain de jardin aphone : « La France respirante »
Si la formule ne dis pas TOUT, elle en dit en tout cas ASSEZ pour nous rassurer sur notre propre et voisine récession spirituelle
Après «la France profonde » donc du caverneux et cavernicole Giscard, nous sondons là une nouvelle frontière dans la notion du conceptuel.
Comme quoi tout ne vas pas si mal et que parfois il est plus sage de se contenter de l’assez que d’aspirer au tout…allez expirez maintenant…l’inspiration reste une question de rythme respiratoire bien que chez les uns elle reste « respirante » et que chez nous elle est toujours « expirante » pour ne pas dire exténuante

Bouhali…qui souffle

dimanche 28 janvier 2007

Je déteste les cadeaux


Les cadeaux, j'aime bien les offrir, beaucoup moins les recevoir, à part les babioles confectionnées par mon mioche..presque les mêmes, toujours bouleversants " pour toi maman, pace que t'es gentille.."..:)
les cadeaux des autres, je les trouve intrusifs..limite intimidants, comme les compliments d'ailleurs, ça cadre ni avec mon vécu de battante, qui a pour devise "rien n'est gratos dans la vie" ni avec mon caractère de grande gueule..refractaire à la sensiblerie.
faut dire qu'il y 4 types de cadeaux :
1 - le cadeau de grande valeur euh..marchande: on vous l'offre et on attend de votre part, l'extase, l'épanchement, la gratitude, et pour ça franchement g du mal, je marmonne, gênée, le regard fuyant" euh merci..fallait pas" du coup à la mine refroidie du donneur, on sent kil a envie de reprendre son truc...on refléchit déjà, comment rendre la pareille...pas fastoche, on a même oublié sa date d'anniv..et si ça se trouve c dans quelques jours.
2- le cadeau naze de la mort ki tue; la robe du soir en lamé ki fé poule ki vous ne sied guère et que de toute façons on est pas très soirée, le parfum ki schlingue, et qui devrait être vendu avec son pack" réanimation respiratoire"..sous l'emprise de la tétanie de la surprise, on a du mal à composer une mine réjouie, on n'est pas hypochrite non plus hein ??..je me limite alors à ma replique échappatoire " très surprenant vraiment..merci"...ce qui n'est pas faux.
3- le cadeau à message : un vrai casse tête celui là, on sait pas si on doit s'en réjouir ou faire la gueule; un vélo d'appart, une encyclopédie de cuisine, un foulard signé façon hijab..mon premier reflexe, c commencer les investigations de suite " merci, c chouette..comment t'as eu l'idée ?"
4 - le cadeau piège : invitation à un spectacle alors qu'on adore buller chez soi, le portable offert par le mari jaloux et l'abonnement annuel à un club de fitness offert au mari accro à la télécommande et aux matchs de foot.
ce ki complique le tout, et d'ailleurs je ne sais pas pourquoi, dans d'autres contrées les cadeaux sont faits pour le fun, offerts d'une façons décontract', ils sont souvent farfelus comparativement aux notres, des petits riens ki coutent pas chers, dont l'intention première, est le geste d'offrir, montrer que l'on a pensé à vous.
chez nous, y a la culture de tekllaf', chez nous, offrir un cadeau est un acte sérieux, solennel, pompeux, dont le rituel est quelque peu barbant du début à la fin, et certains font mine d'avoir oublié d'enlever l'étiquette prix, se débrouillent pour vous le révéler, ou optent pour un présent dont la valeur est connue, le cadeau sert de faire valoir au donneur..au lieu de valoriser celui qui le reçoit, ki lui, se sent désormais redevable...ce qui n'est pas du tout rigolo..

et vous ?? votre meilleur/ pire cadeau ??..:))

jeudi 25 janvier 2007

Réveil difficile

Un arc-en-ciel me souriait ce matin
J'adôre les arc-en-ciel
Surtout s'il y a des clémentines mouillées à l'air

mardi 23 janvier 2007

Pub !

























Nous informons notre aimable lectorat qu'un premier recueil de notre humble personne vient d'être édité dans la collection "EMEUTES" aux éditions bouquinstint (cliquez sur l'image pour accéder chez l'éditeur)



kb...que ça démangeait :))

lundi 22 janvier 2007

première pensée du lundi

Cette senteur qu'a le mot de dire la forme, je la vois à plein nez grattouiller sur la peau de mes sens jusqu’à l’os de l’osmose qui une fois décomposé dans un rot devient morose…et je flatule …et je flatule…

et c'est là que je songe soudainement à l'expression "Clouer le bec" : certains croient qu'il est question du verbe "clouer" alors qu'il s'agit de "clore"...

exemple donc :

"Il ergote volontier, ne cherchant du reste pas à convaincre l'adversaire, mais à lui "clouer le bec" et à avoir le dernier mot..." (Gide)


kb...à plein bec

vendredi 19 janvier 2007

Avis aux contributeurs du blog l'halqa


Ceci est un message du site...

blogueurs de l'halqa, nous portons à votre connaissance que nous sommes dépassés par votre effervescence blogueuse..que notre site est en souffrance, en raison des bug occasionnés par vos multiples posts envoyés souvent simultalnément.

sachez que nous sommes obligés de lire chaque post sur blogger, et suite à votre débit de postage, nous sommes dans l'obligation d'enchaîner les nuits blanches et à carburer sous amphet'...nous sommes vidés, nazes, cuits, finis de chez morts, complètement groggy..

de gâce, pitié, h'naaaaaa m'zaawwguine, un à un pas tous à la fois, et surtout ayez le clavier léger sur les coms.

Ps : ceci est un avis du site, nous avons utilisé ce compte tout à fait par hasard.

samedi 13 janvier 2007

Donaldies


il est vrai que le mc Do a de tas de petits côtés sympas et que c'est pas pour rien qu'il a fidélisé beaucoup de marocains, d'abord ses sandwich ont la caractéristique d'être parfaitement reproductibles, prévisibles certes, mais sans mauvaises surprises..tellement constants, même qu'on est tentés de croire qu'il s'agit non pas de plats, mais d'aliments, qu'il existe des arbres de Mc fish, et des plantations de big Mc, le restaurateur américain s'integre aussi à notre culture, menu ramadan, denrées halal, menus arabes, en plus il emploie nos jeunes, jamais d'employés ou de patrons ricains aux mc do ni même un tit frenchie, rapport qualité prix correct, propreté, et ce côté convivial, presque familial ki fait qu'on se sente à l'aise, prénoms des employés affichés, sourires, et ne parlons pas de l'acceuil resrvé aux enfants, espaces de jeux gratos, gadjets offerts, ballons, et tonton ronald qui organise des anniv pour pas cher..

c'est clair Mc adore les enfants, il les adore à tel point que leurs repas sont pratiquement offerts, je vous explique; vous voulez acheter rien que le jouet du happy meal pour compléter la colletion du môme, ça coute 30 dh, le repas et le jouet, presque pareil..cherchez l'erreur !!!

pourtant, ce jouet a fait l'objet de plusieurs contestations à l'encontre du mac do, pace k justement mc do aime tellement les gosses que ses jouets sont fabriqués par de milliers de..euhh..gosses chinois.

Même si de point de vue ethique et matériel le jouet coute cher, Mc do y tient, et il se trompe pas, la plupart de sorties donaldesques des gosses, sont en fait motivées par le gadjet, et les gosses bien sûr viennent pas tous seuls, ils drainent leurs parents, ki se goinfrent eux, sans gajets..(non mais, c pas juste, c kan les gadjets adultes, les gods donalds ce serait pas mal ??!!..:)).

mac donald de part sa convivialité fabriquée, a réussit presque à s'inscrire dans la tradition citadine marocaine, les souvenirs de nos gosses ki, adultes reviendraient par nostalgie..le mc fish lui rappellerait les sorties avec papa maman..

avec tous ces efforts au maroc, pourtant, faut dire que, faute de vraie concurrence, mac do reste soft commercialement ici, comparativement aux mac do d'ailleurs.

Mac do dépense près de 12 milliards par an en publicité, propagande et gadgets de promotion, presque tout à l'adresse des enfants. C'est le 10ème annonceur publicitaire mondial aux USA, du matériel pédagogique est fourni aux écoles pour apprendre à lire avec le clown mac donald's, et à compter avec des hamburgers. Des voyages scolaires sont organisés dans des mac do miniatures pour jouer aux équipiers, managers et clients.En France, à Romans dans la Drôme, mac do offre le bus gratuit aux lycéens qui viennent manger au mac do.

Extrait du manuel des opérations chez mac do : "rappelez-vous que les enfants exercent une influence majeure quand il s'agit de choisir un resto; cela veut dire qu'il vous faut tout faire pour susciter chez les enfants l'amour de ronald [ le clown à l'effigie de la marque ] et de mac donald's".

mais bon, tu ne peux exclure ton gosse de ce marketing de conditionnement, il se sentirai exclu tout court, et te haïr, tu ne peux pas compter sur sa compréhension et lui dire " Mc do exploite des mômes, ki vont pas à l'école et passent leur temps à fabriquer des jouets" il t'avancera son argument ki tue de môme egocentré " moi aussi j'aimerai bien, ne pas aller à l'école et apprendre à fabriquer des jouets" l'air ravi..:))

bon sur ce, je vous laisse, la bonne est partie, je file prendre un tit mc do wiz potatos plizzzzzz..bon appétoche..:))

vendredi 12 janvier 2007

Le glandu



De sa période missionnaire dans les sauvages contrées notre cher ami en a développé une incommensurable prudence et ne sort désormais la tête de sa coquille qu'après avoir soigneusement palpé l'atmosphère environnante de ses ondoyantes antennes. Mais il ne faut pas (il n'aime pas les faux pas, les pas perdus...quoiqu'il fait preuve d'une nette attirance pour les pas poux qui lui rappellent certainement ses amours pygmées) pour autant le prendre pour une limace. L'homme à l'expérience de Livingstone et de pierre curie à la fois, le tout enrobé dans une allure qui en jette d'un digne représentant des rguibates version pas chameau du tout. Faut le voir dans son blanc costume et son chapeau colonial, la pipe au bec, le monocle fier, un livre de Stevenson dans la poche droite et une paire de soustifs pendouillant de la gauche...bref un homme comme on en fait plus et à qui faut surtout pas la faire. Il assez rit jaune de la fièvre et assez eu de mal à rire de la malaria et si il nous embarque souvent dans son ludisme c’est que le paludisme il connaît bien, le rachitisme aussi et il te détecte au premier coup d’œil les leishmaniosés du bulbe, plus communéments appelés « cons », qui lui donnent la démangeaison réflexe d’appuyer sur le bouton « eject », çui que les grands explorateurs appellent « bouton d’orient »…bref j’ai beaucoup de respect pour ce charmant monsieur
kb...le copain d'abord

L'hymne à hymane (traduit du Kbanguais)



















(la traduc donne un truc bizarre...mais bon ça reste poétique quand même)

Au feulement de l’escargot je me ferai bouc pour t’ouvrir mon cœur par les ongles (j’aime bien ton vernis) de mon amour
Et tu couineras de plaisir telle une vache de désir que je trairai à loisir le pis (sans lit) par la racine aguichant le tressaillement jusque dans l’alcôve de la cellulite où bien planqué dans un blanc cheveu lait se terrent nos âges
Et sur ton visage aux yeux chat toiyant (de la ville de toi) se dessinera l’ombre du vol des oliphants s’en allant faire con-cul-rance au jeu de l’oie dans les grandes migrations d’Ibn Batouta révisées par lymadet ferry.
Et je serais beau
Et tu seras bêle comme la voix d’un chevreuil uniglandulaire dans la chorale des castras
Et nous chanterons le temps des sœurs ises au bas riton d’une voie sans issue
Je t’aimera toujours
Tu m’aimera toute nuit…telle sera ton chatiment
Mouhahahahaha (guttural çui là )

kb...le kbangui

jeudi 11 janvier 2007

Bouhali's Staïle..:))



puisque seuls les grands sont imités..et profitant de cette bouffée d'inspiration, ki a deglingué ma petite personne toute simple amatrice de nizar, je vais vous faire du grand Kb, histoire de le chambrer et de lui donner une idée sur la façon dont je perçois ses écrits..que j'apprécie bien sûr mais dont la complexité poétique dépasse un peu la simple d'esprit et du sentiment que je suis :

par un matin brumeux de septembre..mes pas foulaient le sable de la plage de mes songes, le foulaient, le refoulaient..guidés par l'aval-anche de mes souvenirs refoulés, me rappelant l'aval de tes hanches à mes caresses..qui ne cessent de tenter de réveiller l'étincelle de nos amours morts sur l'arêne..de tes reins vaincus d'amazone...la veille par un autre..:)
au loin, une méduse agonisante offrait ses entrailles gluantes à deux mouettes à la faim acérée, se diputant ses lambeaux de chair en s'ignorant..se réveilla alors, le souvenir de ton départ , où lacérant mon coeur de tes envies d'ailleurs, de ton regard médusé..que tu as jetté sur les entrailles de mon coeur ouvert et déjà mort et..seul, vu que t'as emmené même mon Klebs...un matin brumeux de septembre...S...:))
Kb..médisant médusé
et celui ki se marre je le scalpe.
Kb, j'espère que t'as rien contre la chambrerie..Mwah..:))

mardi 9 janvier 2007

Du mariage

ce n'est certainement pas une ode pour le mariage...
(ta mali msati)
bref.. gallik hada wahed baghi itzewej. mcha 3end bat lbent. Hada sewlou
  • Weldi, achnou kat dir ?
  • Khouya tbib.
Wa salamou 3laikoum.

Je n'écris de poème que lorsque ma peau aime...




en réponse à Imane sur le précédent post je reposte ici cet ancien texte écrit à propos de la poésie, édité sur Ma Roquinerie

Nous étions nombreux, assis autour d'une table...je ne sais même plus quelle occasion nous réunissait là… réunir est sans doute un peu complaisant car à bien y regarder, nous étions tous là, comme des filaments d'un tissage ignorant de lui-même.

En face de moi, dans une robe anthracite, une femme à l'allure raide ou plutôt aride, (mais quelle importance puisque ce sont les mêmes lettres), m'observait depuis un court instant. Elle semblait de granit et je fus donc surpris lorsque ses lèvres frémirent et qu'il s'en échappa la phrase, ô combien conventionnelle :"et vous, que faites-vous dans la vie."

Je ne pus que laisser quelques points de suspension, abritant discrètement la désapprobation que m'inspirent les rencontres avec l'autre qui se résument à l'évaluation de leur savoir-faire...

Un peu par provocation, un peu par honnêteté, je lui répondis que je m'attelais à l'écriture de quelques poèmes.

"vous appelez ça des poèmes parce que vous trouvez ça beau ou parce qu'on ne comprend pas toujours?"

sa question m'apparut soudain infiniment triste...Qui avait bien pu froisser les ailes de cette femme au point d'en faire cet asile d'où elle semblait ne plus pouvoir s'échapper?

Comment lui dire que la poésie est comme une parole blessée, une parole interrompue. Comment lui faire sentir qu'elle est ce tâtonnement obstiné d'un verbe qui lutte contre l'érosion de la pensée. Qu'il y a dans chaque mot un tressaillement englouti que vient révéler une rencontre provisoire. Le langage imagé est souvent une alliance si vulnérable, si inutile qu'il peut ouvrir une trouée dans nos ciels obscurcis. Ces mots sont poussière, buée, lueurs vibrantes de rosée et leurs paysages sont les messagers du silence.

Je ne connais rien de la beauté... je crois seulement à une intuition de la beauté. Une intuition ou plutôt une intussusception de l'inaccessible; un engendrement par le logos, rendu possible par un esprit plus perméable. Une sorte de porosité de la peau, à ce qui l'informe dans une caresse sans cesse renouvelée. Le reste, sitôt que l'artiste se croit au centre de son œuvre, n'est qu'une affaire de goût ou de mode, mais peut-être pas de beauté.

Quant à ce que l'on ne comprend pas toujours, serait ce l'apanage de la poésie, seule? Ou la vie tout entière pourrait-elle être poésie?…

Je répondis finalement à cette femme, au plus proche de ma réalité: "je les appelles des poèmes parce que ce sont des lettres d'amour".

kb...peau d'âme

au gré d'une pérégrination





























par un heureux hasard ma frénésie poétique se trouva être comblée au cours d'une pérégrination fructueuse sur la toile. Un agencement de mots comme il m'a rarement été donné l'occasion de croiser sur la toile.
Sur le blog de Nina Louve la parole est poème, donnant au parler toute la quintessence de l'émoi.
je n'ai pu m'empêcher de le lui dire...à ma façon



Et l’automne se fait couleur à la béance de l’âge tendre, bruine douce au souvenir d’un bourgeon éclaté. Mes sens, fussent-ils fleuve, ne trouveront pareil écho entre mi-dit et « cat » hors heures miaulant ta voix sur un papier mué au parler d’octobre
Je bande…mes yeux pour mieux voir à l’abri de l’octave les cheveux s’emmêler à l’embrasure des mots, fouillant le tendre entre ces lignes à la courbure de tes hanches.
Ta voix est sève
Ma voie est grève
Au chant d’un goéland, l’azur à l’aile emmêlés se consument nos rêves
Demain il nous faudra pourtant…exister


kb...heureux de cette blogodécouverte

dimanche 7 janvier 2007

Blogueurs, le "maître" vous souhaite la bonne année...!!!


Du BHL, pur jus.
Extrait de son bloc-notes sur le Point du 04/01/07. D'autres perles peuvent être extraites.


« C'est l'année où il s'est confirmé que la vraie source de l'ignorance n'est pas dans la rétention, la rareté, la censure de l'information mais dans son déferlement, dans le flot ininterrompu des nouvelles et des commentaires, dans le tsunami des chaînes, des écrans, des nouveaux supports, des blogs. »

« C'est l'année des blogs justement, c'est-à-dire du nombrilisme planétaire. »

« C'est l'année, cependant, où le nombre des ex-bloggers a rejoint celui des bloggers - preuve que le nombrilisme n'est peut-être pas, tout compte fait, un journalisme. »

vendredi 5 janvier 2007

Notre racisme esthétique " à pleins tubes"


Il est étonnant le volume de ventes des écrans totaux au sein de nos officines, étonnant de constater que mêmes les petites bourses, ne lésinent pas sur les prix, et ce, à tt âge, pour toutes les carnations de peaux, teint de porcelaine ou teint d’ébène, en toute saison, même les jours sans soleil..je ne suis pas surprise, kan une jeune fille de 15 ans à la peau très mate, protégée naturellement des effets des UV, demande une crème à fort pouvoir photoprotecteur en plein hiver, il s’agit pas de la peur de vieillir, vu que les crème anti-âges et anti-rides ne cartonnent pas autant voir pas du tout, mais la phobie de brunir.

Ailleurs, dans les pays de blondes où le terme blonde est presque péjoratif, intellectuellemnt parlant, on murmure rêveur « black is beautiful » devant une photo, de la panthère naomi campbell, complètement séduits, on hésite pas à couronner en tant que miss des filles très mates de peau ; cindy fabre, sonia rolland en France…sans parler du nouveau sex symbol masculin Harry Roselmack, présentateur de Tf1.

Ici, la carnation brune, est considérée comme un trait de laideur, et la caractéristique d’une sous classe sociale, ayant pour ancêtres les esclaves des palais « khadem ».

Alors on déploie un effort énorme, un acharnement continu, pour bloquer sa mélanine, à côté des écrans totaux, on observe un engouement pour ces crèmes blanchissantes à l’hydroquinone renforcés par ces pubs, à la blanche neige, du moyen orient qui boostent le rejet de notre propre ethnie, en nous incitant à suivre l’exemple de ces des filles ki ont dégoté le mari idéal en éclaircissant leur teint de deux tons.

Pourtant y a quelques années, on a découvert l’effet cancérigène de l’hydroquinone, en Europe ces crèmes sont désormais interdites en vente libre, en pharmacie vichy, roc et autres uriage, ont carrément viré cette molécule de leurs formule blanchissante, et la concentation maximale tolérée est fixée à 2%, pourtant chez nous « shirly » et autres «idéale » se vendent en masse dans toutes les épiceries, en vente libre donc, et ce ki est plus grave encore , c’est que leur concentration en hydroquinone est de 4%..le tt sous l’œil complaisant du ministère de la santé.. et comme toujours nos jeunes filles, mettent leur petit grain de sel galénique pour renforcer leur pouvoir démélanisant en les mélangeant avec des crèmes à base de corticoïdes (betneval, topsyne) dont l’application non justifiée, et en chronique est nocive.

Cet acharnement est plus qu’un souci esthétique, plus que le déni de son ethnicité, il frise le racisme, à en juger par ces mamans qui en regardant leur nouveau né, lancent « 3azzya bhal bbaha.. », avec tendresse certes mais, mais aussi..une petite note de déception.

A en juger aussi par les e-mails d’insultes encaissé par un magazine féminin « femmes du maroc », kan il a osé aller à l’encontre de nos canons de beauté du bled par la publication en 1999, en première page, d'une photo d’un mannequin black..une 3azzya !!..l'affront..

Et vous plutôt nouga, miel, caramel ou chocolat ??.. :))

mardi 2 janvier 2007

haut et court

Le jour de fête
ils ont joué au pendu
Prise de tête
Corde nouée le brin tendu
Une insulte de plus
De la putain « démocratie »
J’ai eu honte ce jour là
Pour les conquérants de la bêtise
Mais malheur aux vaincus
Malheur aux vaincus…
Le règne de la « bête »
Vient de commencer...