lundi 18 décembre 2006

De bouche à oreille, Ils y croient, et font la queue


Les académiciens, sans diagnostics, ne le croiront jamais. Mais laissent une oreille entrouverte sur les résultats.
Ce phénomène prouve d’abord que notre médecine est malade et que les patients ne savent pas exactement ce qu’ils ont comme maladie. Et les médecins ? bon, ceux qui s’intéressent à la médecine du pauvre et qui causent le parla du patient pourront avancer des explications et des analyses sur les pourcentages des vrais cancéreux. Et ceux qui french la parle devant une grand-mère analphabète ne peuvent être que scandalisés devant le manque d’une salle d’attente et des prises de rendez-vous par téléphone ou par Internet.
Devant une multitude de dysfonctionnements dans ce secteur : manque de moyens, malhonnêteté, vide juridique …, ces phénomène trouveront de plus en plus un terrain fertile.
Enfin, pour un cas désespéré, réel ou pas, un petit tour à Skhirat pourra faire du bien ; il suffit de « ENNIA ».

Image: "Le matin"

4 commentaires:

Bsisima a dit…

olalala, encore qlq1 qui parle de médecine...
Je sais pas si vous etes au courant, mais après nos fichus partiels un mouvement de grève national se prépare, les étudiants en médecine de tout le royaume, médecins et profs protesteront contre la nouvelle réforme des études médicales qui entrera en vigueur en 2007... 9alik ghadi n9raou 7 ans pour nous délivrer un "certificat"... 3ich nhar tassma3 khbar...

P.s: As tu l'as tiré d'ou ce fichu article?

crucivore a dit…

Bien vu.
des fois cela marche, c'est hors de l'entendement.
Malheureusement, dans le domaine, il y a plus de charlatans que de gens sérieux.
A notre médecine académique de s'ouvrir sur nos remèdes de grand mère et de soigner au moins les petits bobos naturellement, sans la lourde panolie chimique.

Moh a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
as a dit…

L'article!! C’est ma grandeur qui l'a pondu; en plus j'ai des hémorroïdes.
La pane ne concerne pas uniquement la médecine, mais le système éducatif en entier. Aussi, le dysfonctionnement atteint la règle même de l’échange du savoir entre le récepteur et le donneur.
Ironie du sort, nous sommes où par rapport à nos ancêtres des medersas de Fes ; c’est là où, pour la première fois dans l’histoire, l’étudiant s’assit devant le maître pour recevoir et apprendre ce que le maître connaissait le mieux.
Et la médecine dans ça !! ceci va de la construction de l’hôpital jusqu'à la reconnaissance « diplômante » du médecin. A cordoue, séville, Damas ou a bagdade un niveau de savoir faire étrangement élevé. A suivre …